Note SM: les médias en France comme BFM vont-ils en parler?
Le site lanceur d’alerte WikiLeaks annonce que des documents ayant fuité des ministères saoudiens révèlent que l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie ont conclu une entente secrète il y a trois ans pour renverser le gouvernement syrien.
Le fondateur de WikiLeaks Julian Assange a déclaré ce dimanche à la chaîne de télévision russe Rossiya-1 que les États-Unis, la France, et la Grande-Bretagne ont également été impliqués dans l’accord secret en 2012.
Il a ajouté que des alliés de Washington au Moyen-Orient, tels que Riyad, ont agi de manière plus agressive, allant même à l’encontre des directives des États-Unis.
WikiLeaks a commencé début Juin à publier des centaines de milliers de documents diplomatiques et gouvernementaux, parmi lesquels des rapports internes des organisations et des communications du gouvernement saoudien entre les ambassades du pays à travers le monde.
Le site de la transparence a obtenu des communications par e-mail entre le ministère des Affaires étrangères de l’Arabie saoudite et d’autres pays.
WikiLeaks a annoncé qu’il avait déjà publié plus de 60.000 documents saoudiens sur son site Internet, la plupart d’entre eux en arabe.
La Syrie est en proie à une crise meurtrière depuis 2011 avec plus de 230.000 morts et des millions de blessés jusqu’ici dans le fléau.
Les États-Unis et ses alliés apportent leur soutien aux militants de défense contre les forces du gouvernement syrien.
Des rapports classifiés provenant de nombreuses institutions saoudiennes, y compris le Ministère de l’Intérieur et les Services de Renseignements Généraux du Royaume, figurent parmi les documents publiés.
Retour en 2010, Assange avait gagné une notoriété internationale et irrité l’administration américaine en publiant des centaines de milliers de documents secrets militaires et diplomatiques américains, y compris ceux liés aux conflits en Irak et en Afghanistan.
Assange avait du se réfugier dans l’ambassade équatorienne de Londres en Juin 2012 obtenant l’asile politique de Quito après avoir perdu une bataille juridique contre une extradition vers la Suède, où il est recherché pour être interrogé sur des allégations d’abus sexuels. Le militant anti-vie privée a nié les accusations portées contre lui.
Traduction : Rochelle Cohen