Certains ont malheureusement eu le temps de voir l’article que j’ai posté ce matin sur le Vénézuela est qui était TOUT FAUX ! Un internaute m’a heureusement averti et j’ai supprimé cet article pour le refaire. Comme quoi il faut vraiment faire attention… mea culpa.
Guerre interne dans l’opposition
L’opposition vénézuélienne n’est pas un bloc monolithique. Même si tous les partis partagent un programme commun (1) , les stratégies de prises de pouvoir et surtout les ambitions personnelles ne manquent jamais de raviver les tensions au sein de la contrerévolution, Or le leadership qu’Henrique Capriles s’était construit depuis sa victoire aux primaires de la plateforme unitaire de l’opposition (Mesa de Unidad Démocratica -MUD) en février 2012 s’est quelque peu érodé au fil des quatre défaites électorales (2). Lors des élections municipales de décembre 2013, le parti de Leopoldo Lopez,nVoluntad Popular a même remporté plus de mairies que Primero Justicia, le parti de Capriles.
Le questionnement interne suite aux défaites dans les urnes a ravivé les vieux démons d’une opposition prête à considérer légitime tous les chemins possibles pour conquérir le pouvoir.
Profitant d’un mécontentement compréhensible d´une partie de la population face à une guerre économique qui affecte quotidiennement les vénézuéliens (3), le secteur le plus extrême de l’opposition a décidé de passer à l’attaque.
Dès les premiers jours de l´année 2014, Leopoldo Lopez, Maria Corina Machado ou Antonio Ledezma appelaient au “soulèvement” comme moyen “démocratique” pour chasser le gouvernement (4). Les vrais démocrates apprécieront l’oxymore. Rappelons que l’unique moyen démocratique pour changer de gouvernement est la convocation d’un référendum révocatoire à mi-mandat, c’est à dire à partir d’avril 2016.
Leopoldo Lopez ne s’arrêtera pas là. Au cours d’un meeting, le 2 février 2014, il lance à ses partisans : ” les problèmes dont souffre le peuple ont un coupable. Ce coupable est le pouvoir national (…) nous ne pouvons plus dire que le problème c’est seulement Nicolas Maduro. Le problème ce sont tous les pouvoirs publics nationaux”(5). Coup d’Etat, vous avez dit coup d’Etat ?
Au cours du même meeting, Maria Corina Machado affirmera que ” la seule réponse possible, c’est la rébellion (…). Certains disent qu’il faut attendre les élections dans je-ne-sais-trop combien d’années (…) Le Venezuela ne peut plus attendre ” (6). Le message de confrontation est lancé au gouvernement mais aussi à la MUD et à Capriles. La tentative de mainmise sur l’opposition par les secteurs les plus anti-démocratiques de l´antichavisme est confirmé par Leopoldo Lopez lorsqu’il convoque une manifestation pour le 12 février 2014 : ” Notre lutte passe par la rue (…) je suis sûr que ce 12 février, nous verrons Henrique Capriles dans la rue. Je lance un appel [à tous les dirigeants de l´opposition] mais surtout à Henrique, qui a une très grande responsabilité, pour qu’il nous rejoigne dans cette clameur de changement ” (7) . Les urnes ou le putsch. Les leaders de l’opposition ont les cartes en mains…
Ce qui fut annoncé arriva
Le 12 février la manifestation convoquée se dirigeât vers le siège du pouvoir judiciaire (Ministerio Publico) situé dans le centre populaire de la capitale. La plupart des dirigeants de l´opposition, dont Capriles Radonski, était aux abonnés absents. Le faible cortège était surtout composé d’étudiants des classes moyennes supérieures provenant des universités privées. Sur place, Leopoldo Lopez et Maria Corina Machado haranguaient la foule dans des termes similaires à ceux proférés quelques jours plus tôt, avant d’abandonner la manifestation sans prendre le soin de lancer le mot d’ordre de la dispersion de la manifestation. Alors que la majorité des étudiants quittait les lieux sans heurt, des groupes de choc prenaient le relais. Les pancartes pacifistes laissaient place aux jets de pierre et autres cocktails Molotov. Et tout bascula.
Au milieu des affrontements, des coups de feu furent tirés. Juan “Juancho” Montoya, un militant chaviste présent sur les lieux et Basil Da Costa un étudiant d´opposition mourraient tous deux assassinés d’une balle dans la tête. La police nationale réussit à repousser les fauteurs de trouble qui se replièrent à Chacao, arrondissement huppé de Caracas, dont le maire, Ramon Muchacho est membre du parti Primero Justicia. Quelques heures plus tard et alors que les affrontements s’étaient déplacés dans cette zone de la ville, Roberto Redman, un militant de l’opposition, qui avait porté le cadavre du jeune Basil, était à son tour assassiné. La machine médiatique internationale s’emballa. Le gouvernement fut accusé de sanglantes répressions alors que les forces de maintien de l’ordre n’utilisent aucune arme létale pour faire face aux groupuscules armés de l’opposition (8) .
Les entreprises de communication privées dénoncèrent la censure gouvernementale après qu’une chaine câblée colombienne, NTN24, fut retirée de la programmation par les opérateurs de câble privés pour avoir enfreint la loi vénézuélienne de ne pas retransmettre en direct les images des violences de rue. Il ne s’agissait donc pas d’une censure opérée par le pouvoir, les média audiovisuels internationaux et nationaux ayant largement couvert la partie pacifique de la manifestation. En revanche, aucun média international ne s’est attardé à dénoncer les attaques à l´arme à feu contre le siège de la télévision publique VTV. Une employée de la chaine ayant même reçu une balle dans les côtes. Liberté d’expression à deux vitesses ?
Au soir du 12 février, on dénombrait en plus des trois morts, de nombreux blessés y compris chez les forces de l’ordre et les travailleurs du métro de Caracas, pris d’assaut par les groupes de choc de l’opposition, 6 voitures de police incendiées, des sièges d’institutions publiques détruits, sans compter les nombreux dommages collatéraux dont ont souffert les habitants de Caracas.
Des critiques se firent entendre au sein même de l’opposition. Une journaliste du journal antichaviste El Universal, dénonça l’irresponsabilité et le manque de leadership de Leopoldo Lopez qui abandonna les étudiants lorsque les affrontements eurent commencé (9) . Le maire de Chacao publia un tweet cinglant : ” nous reconnaissons le manque de leadership de l’opposition. Seul l’anarchie règne. C’est ce que nous voulons ?” (10). Dans un premier temps, Capriles Radonski se fit écho de ” la mainmise de groupes violents sur une manifestation pacifique ” (11) .
L’enquête démontrera, comme l’a indiqué le Ministre de l’intérieur et de la justice, Miguel Rodriguez Torres, que les deux personnes assassinées près du Ministerio Publico le furent avec la même arme à feu, renforçant ainsi la thèse de l’infiltration de mercenaires paramilitaires d’opposition dans l’objectif de créer le chaos, et d’enflammer les tensions entre Vénézuéliens. Un scénario similaire à celui vécu lors du coup d’Etat du 11 avril 2002 (12) . Les plus vulnérables à cette stratégie sont malheureusement les jeunes étudiants qui croient pouvoir renverser un gouvernement appuyé par la majorité du peuple et par l’armée.
Comme dans n´importe quel pays démocratique, la justice recherche désormais le principal responsable de ces violences, Leopoldo Lopez, pour le mettre en examen. Nous n’osons imaginer ce qu’il se serait passé si de tels évènements avaient eu lieu dans n’importe quel pays occidental. Qu’aurait fait le pouvoir français si la manifestation Jour de Colère (qui comme la manifestation de Leopoldo Lopez n’avait de mot d’ordre commun que la chute d´un gouvernement élu) s’était soldé par trois assassinats et de nombreux blessés chez les forces de l’ordre. Il y a fort à parier que ses organisateurs seraient aujourd’hui sous les verrous sans que cela n’émeuve personne ni qu’aucun parti politique, pas même le Front National, n’en vienne à les défendre.
Mais s’il s’agit du Venezuela, les média y décèlent une persécution politique. Capriles Radonski, quand à lui s´est solidarisé avec Leopoldo Lopez, tout en insistant sur les différentes stratégies qui l’opposent à son ancien comparse (13) . L´ancien candidat à la présidentielle a même appelé à une manifestation contre la violence et le paramilitarisme (sic), espérant ainsi récupérer à son compte les manifestants de ces derniers jours. Comble de l’ironie pour celui qui devrait assumer la responsabilité intellectuelle de l’assassinat de 11 militants chavistes au lendemain de sa défaite électorale aux élections présidentielles d’avril 2013 (14).
La main de l’Empire américain n’est pas une chimère
Alors que Nicolas Maduro a reçu des messages de solidarité et de condamnation des violences de l’opposition de la part de nombreux gouvernements et partis politiques de par le monde et de l’Union des nations sud-américaines (Unasur), le gouvernement des Etats-Unis prenait un ton menaçant. Lors d’une allocution télévisuelle, le président Maduro dénonçait que le sous-secrétaire d’Etat adjoint pour l’Amérique latine, Alex Lee, avait émis une série d’exigences (libération des responsables des violences, arrêt des poursuites contre Leopoldo Lopez, dialogue immédiat avec l’opposition) sous peine de ” générer des conséquences négatives au niveau international ” (15).
Cette menace à peine voilée est en fait le résultat de la participation active des Etats-Unis dans les récents évènements qui secouent le Venezuela. Soulignons une fois, pour les éternels sceptiques, que la déstabilisation du gouvernement bolivarien n’aura de cesse que lorsque les Etats-Unis reprendront le contrôle du maniement de l’industrie pétrolière comme dans le passé.
En réponse, le président Maduro a décidé d’expulser du pays trois citoyens étasuniens pour leur récente participation active dans la formation et le financement d´étudiants aux techniques de coup d’Etat soft (16).
Dans la nébuleuse d’informations sur la situation actuelle au Venezuela, de grossières manipulations médiatiques tentent de légitimer le discours de l’opposition qui dénonce la torture et la répression sanglante du gouvernement. Cette cyber-attaque est surtout un moyen de décrédibiliser le Venezuela au niveau international et de chauffer les esprits des partisans de l’opposition afin de générer une situation d’ingouvernabilité à l’instar des évènements actuels en Ukraine.
Rappelons que le Venezuela est le cinquième pays au monde qui se sert le plus de Twitter (17) . Ce réseau social, abondamment utilisé dans les autoproclamées ” Révolutions ” arabes, est devenu une arme de premier choix dans la déstabilisation du gouvernement bolivarien. Ainsi, des photos de répressions et de tortures, reflétant des réalités étrangères, sont envoyées massivement aux jeunes vénézuéliens leur faisant croire que les scènes se déroulent dans leur pays (18) . De retweet en retweet en passant par de nombreux hastags, un nombre non négligeable de jeunes opposants à la Révolution est ainsi manipulé.
Qui se doutait que les policiers égyptiens réprimaient des citoyens vénézuéliens ?
Rien n´arrête le cynisme de l’opposition. Les morts du conflit syrien sont transférés au Venezuela dans la ville de Maracay.
Le camp bolivien doit donc une fois de plus faire face aux tentatives de déstabilisation de la contrerévolution au moment précis où le gouvernement prend des mesures radicales pour lutter contre la guerre économique et contre l’insécurité.
Même si le Peuple, l’armée et la police défendent les institutions démocratiques, la vigilance est de mise. Face à la désinformation des entreprises privées de communication, la solidarité internationale est plus que jamais de vigueur afin de déjouer la propagande médiatique contre la Révolution Bolivarienne. A un an de la disparition physique du Comandante Chávez, son Peuple est bien décidé à perpétuer son héritage révolutionnaire.
Romain Migus
Romain Migus : Sociologue, journaliste, installé au Venezuela depuis 2005. Auteur de nombreux articles sur la Révolución bolivarienne et la guerre médiatique ainsi que trois ouvrages en español, disponible sur son site en pdf: La Telaraña imperial (avec Eva Golinger, Monte Avila, 2008), El programa de la MUD (Barrio Alerta, 2012), El imperio contraataca (Fondo editorial Wilian Lara, 2013).
Notes:
(1) Voir Romain Migus, El programa de la MUD, Caracas, ed. Barrio Alerta, 2012, disponible surhttp://albaciudad.org/wp/wp-content/uploads/2012/09/libro_el_programa_de_la_mud.pdf
(2) Élections présidentielles du 7 octobre 2012 et du 13 avril 2013, élections régionales du 16 décembre 2012, élections municipales du 8 décembre 2013 (91% des états régionaux et 75% des mairies gagnés par le chavisme).
(3) La guerre économique et les réponses gouvernementales ne sont pas le sujet de cet article. Mais il est indéniable que la spéculation contre le bolívar, les ruptures de stock organisées, et la contrebande de produits de première nécessité vers la Colombie ont des conséquences immédiates sur la vie quotidienne. Pour un approfondissement de ce sujet, voir jacques Sapir, « La situation économique au Venezuela », Russeurope, 17/02/2014,http://russeurope.hypotheses.org/2001
(4) Voir “¡LaSalida es la calle! ¡#LaSalida es la calle!”, Youtube, 25/01/2014, http://www.youtube.com/watch?v=MZBiTc6Z4Os (traduction de l´auteur).
(5) Voir “Protestas en Venezuela, 2 de Feberero de 2014 #LaSalida“, Youtube, 03/02/2014,http://www.youtube.com/watch?v=hyh3AEf5JDA (traduction de l´auteur).
(6) Ibid.
(7) Voir “Leopoldo López El 12F vamos a la calle con la consigna justicia y cárcel para los corruptos“, Youtube, 09/02/2014, http://www.youtube.com/watch?v=f9X67Jvw5Lk (traduction de l´auteur).
(8) Pour être plus précis nous soulignons que les forces de police utilisent des bombes lacrymogènes et des cartouches de gros sel, et un usage très limité de la force si l´on compare avec la répression des manifestations dans les pays européens.
(9) Testimonio de una periodista de El Universal: “Leopoldo no tuvo bolas. Le agarró la mano a su esposa, se fue y dejó a los carajitos alborotados”, Aporrea, 13/02/2014. http://www.aporrea.org/oposicion/n245131.html
(10) “Vandalismo en Chacao: Ramón Muchacho se pregunta ¿quién asume la responsabilidad?”, Noticias24, 12/02/2014
http://www.noticias24.com/venezuela/noticia/222431/vandalismo-en-chacao-ramon-muchacho-se-pregunta-quien-asume-la-responsabilidad/
(11) “Capriles condena violencia en marcha estudiantil, Prensa Primero Justicia, 12/02/2014,http://www.primerojusticia.org.ve/cms/index.php?option=com_flexicontent&view=item&cid=158:en-la-prensa&id=13853:capriles-condena-violencia-en-marcha-estudiantil&Itemid=500
(12) Voir “Fallecidos el 12F fueron con la misma arma de fuego”, YVKE Mondial, 14/02/2014,http://www.radiomundial.com.ve/article/fallecidos-el-12-f-fueron-asesinados-con-la-misma-arma . Sur les assassinats similaires pendant le coup d´Etat d´avril 2002, voir l´excellent documentaire de Angel Palacios, “Puente llaguno: clave de una massacre”, http://www.youtube.com/watch?v=fkrAI72ct-I
(13) “Capriles llama a movilizaciones contra la violencia y el paramilitarismo”, El Universal, 16/02/2014, http://www.eluniversal.com/nacional-y-politica/140216/capriles-llama-a-movilizacion-contra-la-violencia-y-el-paramilitarismo
(14) Voir Romain Migus, “Nuit de cristal au Venezuela”, Venezuela en Vivo, 17/04/2013, http://www.romainmigus.com/2013/06/nuit-de-cristal-au-venezuela.html
(15) “Venezuela rechaza declaraciones de secretario estadounidense John Kerry”, Telesur, 16/02/2014, http://www.telesurtv.net/articulos/2014/02/16/venezuela-rechaza-declaraciones-de-secretario-estadounidense-john-kerry-2982.html
(16) “Funcionarios norteamericanos tienen 48 horas para salir de Venezuela”, Noticias24, 16/02/2014, http://www.noticias24.com/venezuela/noticia/222622/elias-jaua-funcionarios-norteamericanos-tienen-48-horas-para-salir-de-venezuela/
(17) “Venezuela: quinto país del mundo que más usa el twitter”. Ciudad CCS, 29/05/11, http://www.ciudadccs.info/?p=176192
(18) Telesur a réalisé une compilation de ces montages médiatiques. Voir: https://www.facebook.com/media/set/?set=a.10151869482281179.1073741986.186321186178&type=1
Voici d’autres photos manipulées par les médias (voir l’article en anglais : Constructing thé Deception of the Anti-Government “Protests” in Venezuela: A Photo Gallery) :
Photo prise à Singapour:
Remarquez les chapeaux de fourrure (étrange pour le Venezuela !), il faisait 24 degrés ce jour là à Caracas.
Source : http://www.mondialisation.ca/venezuela-coup-de-projecteur-sur-les-zones-dombre-mediatiques/5369380
DÉCOUVREZ CE QUE FONT LES ENNEMIS DU PEUPLE VENEZUELANO, LA PATRIE DU COMMANDANTE CHAVEZ HUGO, LE GRAND HÉROS DE TOUT LE TEMPS, QUE SON ÂME REPOSE EN PAIX… VIVE LE VENEZUELA !!! VIVE MADURO !!! LA RÉVOLUTION CONTINUE ET LA VICTOIRE EST CERTAINE !!!
[…] justifier l’intervention militaire en Lybie, puis en Syrie et tout récemment en Ukraine et au Venezuela. Dans ce dernier cas, cette manipulation est d’autant plus criante que l’information […]
[…] Commentaire twitter : Nous avons besoin que cette photo fasse le tour du monde.Traduction des commentaires, votre servante dévouée Source et article en entier : http://stopmensonges.com/venezuela-la-desinformation-est-totale-sur-ce-qui-se-passe-reellement/ […]
franchement je trouve que certaines photos choquent (comme le gars qui a la bouche totalement décapitée et déchiquetée) mais au moins on voit ce qu'il s'y passe merci admin pour toutes tes infos 🙂
Bonsoir; C'est dingue pour la photo de la manifestante bulgare en pleur, j'ai aussi la preuve que c'est vrais, car je l'ai dans mon PC car mon homme l'avait trouvé très belle et symbolique…Aussi je suis contente que tu ais changé ton article car j'avais aussi pas bien parcuté que… Lire la suite »
Tu te trompe l'admin, Maduro n'est pas un allié illluminati, c'est l'inverse. Il soutient le peuple vénézuelien et l'héritage de Chavez. C'est la droite et le gouvernement US qui veulent le faire tomber car il ne s'alligne pas avec l'impérialisme illuminati. Tout comme en Ukraine, il s'agit d'une opposition contrôlée… Lire la suite »
personne en parle , seulement vous et en Italie Beppe grillo sur son blog … Hallucinant
C'etait telment évident qu'après Hugo Chavez et ses belles années d'aide aux peuples que celui-ci se rebelle face aux atrocités de ceux qui les gouvernes aujourd'huit .Ils on le sang chaud avec toutes les révolutions de leur histoire , faut pas tricher avec eux pendant 20 ans car c'est le… Lire la suite »