Depuis des siècles, les Dogons, tribu africaine du Mali, possèdent un savoir astronomique que l’Homme moderne n’a découvert que très récemment grâce aux télescopes.
De qui les Dogons tiennent-ils leurs connaissances ancestrales ?
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Ce sont deux ethnologues français , Marcel GRIAULE et Germaine DIETERLEN, qui après avoir été initiés par un prêtre Dogon en 1946, publieront après 4 ans d’enquêtes, en 1951, une etrange étude, dans le journal de la ” Société des Africanistes” sous le titre: “Un système soudanais de Sirius”, suivi d’un ouvrage intitulé “Le renard pâle” :
Mais voyons plus en détail, ce que nous disent à ce sujet, les Dogons. Ils affirment que Sirius possède d’abord un compagnon plus petit et surtout plus lourd qu’ils nomment PO Tolo ou Po-Digitaria, du nom d’une graine de céréale, africaine très petite et très lourde, qu’ils utilisent régulièrement.
Sirius A & Sirius B |
Hieroglyph of Sirius/ Sopdet |
Or c’est d’abord l’allemand Bessel, qui fut le premier, en 1844, à soupçonner l’existence de cette 2ème étoile, pour expliquer les oscillations insolites du mouvement apparent de Sirius A, alors que l’orbite théorique de cette étoile Sirius B, on le sait, invisible à l’œil nu, fut calculé par Peter en 1851 et sa période de révolution fut précisé de 50,090 ans par Van Den Bas en 1960. Or les Dogons le savaient déjà eux, et comment ont-ils su que la période de révolution était justement de 50 ans.
Cette étoile Sirius B, est ce que l’on appelle une “naine blanche”. Elle est plus vieille que Sirius A, mais ne mesure que 30 000 Km environ de diamètre, donc 2 fois et demi celui de la Terre et sa densité est de 50 000, alors que sa masse atteint 90% de celle de notre Soleil. Mais, que dire de cette troisième étoile Sirus C, que les Dogons affirment connaître? Ils la nomme “Emma Ya ” ou “Sorgo” ou encore “L’étoile des femmes” et ils disent que cette étoile a une période de révolution de 32 ans autour de Sinus A, sur une orbite elliptique très excentrique et qui est, (et cela est plutôt remarquable comme prècision), perpendiculaire à celle de Sirus B.
Les Dogons, qui ont dessiné ces orbites sur leur objets précieux sans doute pour mieux les visualiser, affirment surtout que Emma ya, possède plusieurs planètes en orbite autour d’elle, et que c’est de l’une de ces planètes, que seraient venus leurs ancêtres, il y a très longtemps, à borddu NOMO vaisseau inter-stellaire dont la forme et le comportement ressemble beaucoup à ceux de la fusée lunaire Apollo.
En ce qui concerne les recherches des astrophysiciens sur cette étoile Sirius C, en 1991 dans la revue “Astronomy & Astrophisics” , les astronomes, Jean Marc Bonnet-Bidaud et Cécile Gry, nous disent qu’ils en soupsonnent l’existence, par suite de la constatation d’un changement de couleur du système, à travers les ages, et pensent que cet hypothétique troisième compagnon de Sirius pourrait bien avoir une orbite très aplatie comme une comète, et après analyse grâce à un coronographe occultant la lumière aveuglante de Sirius A, ils ont sélectionné deux d’entre ces corps voyageurs sans arriver encore à déterminer lequel de ces astres montre le même mouvement propre que Sirius.
Cependant dès les années 1920, une demi-douzaine d’astronomes rapportèrent l’observation d’une 3ème étoile très faible susceptible d’appartenir au système , mais aucune confirmation n’a pu émerger jusqu’alors.
Les derniers travaux menés par les astronomes Jean-Louis Duvent et Daniel Benest de l’Qbservatoire de Nice qui utilisèrent des simulations numériques d’ordinateurs, semblent renforcer l’hypothèse de l’existence du 3ème corps d’une masse très faible, de 0,5 fois au plus la masse solaire et de magnitude apparente de 5 à 10 fois plus faible que Sirius A.
Ils connaissent aussi les 4 plus gros satellites de Saturne pourtant invisibles à l’œil nu, mais ils ignorent cependant les planètes au delà de Saturne donc Uranus, Neptune et Pluton, alors qu’ils connaissent les compagnons stellaires de Sirius. Il est donc évident que ces Dogons n’ont pas pu, par eux même, acquérir leurs connaissances, et ils ne peuvent en avoir eu la révélation, que par des initiateurs cosmiques.
Les Dogons prétendent aussi que tout l’Univers tourne en spirale conique et qu’il a été créé à partir d’un noyau central par la voix d’AMMA leur dieu suprême et cela ressemble assez à ce qui est dit dans la Bible tel qu’ “Au commencement était le Verbe de YaHWeH”.
Pour eux l’ Univers est infini, mais cependant mesurable, ce qui rejoint les théories d’Einstein et de plus, ils croient que les mondes infinis s’éloignent de nous à des vitesses très grandes dans un mouvement spiralé donc par une combinaison de translations et de rotations, combinaison qui se retrouvent aussi bien disent-ils dans les structures élémentaires infiniment petites que dans celles infiniment grandes, et nous voyons là qu’ils anticipent ainsi, sur les conclusions les plus modernes concernant l’expansion et la structure de notre Univers.
La tradition des Dogons , que nous raconte le prêtre OGOTEMMELI, dit aussi que leurs ancêtres étaient des amphibiens et c’est pour cela qu’ ils célèbrent l’anniversaire de leur arrivée sur Terre sous le nom de “jour du Poisson”, et cela fait encore penser à la tradition Sumérienne qui nous parle d’OANNES, l’homme poisson qui apparut à plusieurs reprises sur les plages du Golfe Persique pour civiliser et éduquer les hommes.
NOMO, qui désigne aussi le Commandant du vaisseau, est descendu sur la terre, porteur de fibres végétales tirées des plantes qui poussaient déjà dans les “champs du Ciel”, et après avoir créé la Terre, les plantes et les animaux, il créa le premier couple humain, qui engendra par la suite, les huit grands ancêtres de l’Humanité. Sa tâche terminée, Nomo regagna le Ciel.
Ceci se rapproche, on le voit , de beaucoup d’histoires connues, et on découvre bien ici, que les Dogons savent qu’il existe des Terres cultivées ailleurs, dans le ciel, alors qu’il n’y a pas bien longtemps en 1772 certains savants dont le grand chimiste Lavoisier, pensaient que les météorites ne pouvaient tomber du ciel car d’après eux, “il n’y avait pas de pierres dans le ciel”.
Conclusion.