L’homme cherche depuis toujours à s’affranchir des travaux pénibles.
Il invente des machines, propose des systèmes, énonce des principes, dans le but de dépenser moins d’énergie corporelle pour accomplir sans peine ses activités matérielles. Ces machines utilisentessentiellement, pour démultiplier l’énergie humaine, des ressources puisées dans le sol de notre planète. Ces ressources s’épuisent et l’on n’exploite que depuis peu les énergies renouvelables, soleil, vent ou marémotrice, moins rentables à court terme…
Les premiers précurseurs, dans le sens le plus large du terme, sont oubliés dans les limbes du passé. Le peintre, sculpteur, architecte et ingénieur italien, Léonard De Vinci (1452-1519) nous a laissé l’étude d’un perpetuum mobile.
La physique nous démontre, avec le principe de conservation de l’énergie que ces mouvements perpétuels mécaniques étaient assurément voués à l’échec.
Depuis, des mécaniciens, horlogers, chimistes, électriciens, bricoleurs, ingénieurs, simples manuels ou diplômés des hautes écoles de leur temps, se sont essayés courageusement à concevoir les constructions les plus inventives avec pour objectif d’obtenir la surunité : c’est-à-dire produire plus d’énergie que le système n’en consomme.
Nikola Tesla
Le maître de l’induction magnétique.
Nikola Tesla est né dans la nuit du 9 au 10 juillet 1856 à minuit, de parents serbes, dans le petit village croate de Smiljan, près du mont Velelit. Son père, le révérend Milutin Tesla avait quitté l’armée pour les ordres après s’être rebellé. Sa mère Duka avait un sens inné de l’invention et l’enfance de Nikola fut émaillée de mille petites astuces et travaux de cette mère qui ne savait pas lire mais qui savait par cœur des volumes entiers de poésie. Nikola héritera de cette prodigieuse mémoire car il était capable de déclamer des textes entiers de Goethe.
Il partit à new York en 1884, avec dit-on 4 cents en poche, la tête pleine de plans de machines tournantes et volantes et de poésie. Se battant pour ses idées, ses différences de vues avec Einstein sur l’éther furent l’objet de vifs débats entre eux.
Après avoir été boudé pendant des décennies, être passé au travers de cabales destinées à le faire tomber dans l’oubli, le génial Nikola Tesla revient en force dans la quête de l’Energie Libre, mais pas avec ce que notre époque, qui utilise pourtant une partie de ses travaux, lui doit encore.
Rappelons qu’il est l’inventeur du moteur asynchrone, qu’il a introduit l’utilisation du courant alternatif, mono et multiphasé, et inventé la célèbre bobine à induction qui porte son nom.
Pourquoi dit-on maintenant que Tesla est un génie ? Parce que, dans notre pays, c’est seulement de nos jours que l’on prend connaissance de ce que Tesla avait imaginé, mieux, fabriqué de ses propres mains. Ses inventions censurées permettent de dire aujourd’hui que l’on est passé à côté d’une autre forme de civilisation.
Vers 1890 Nikola Tesla découvrit que l’énergie électrique pouvait être propagée à travers la Terre et autour de celle-ci dans une zone atmosphérique, appelée la cavité de Schumann, comprise entre la surface de la planète et l’ionosphère, à environ 80 km d’altitude.
Des ondes électromagnétiques de très basses fréquences, autour de 8 Hz (la résonnance de Schumann ou pulsion du champ magnétique terrestre), se propagent pratiquement sans perte vers n’importe quel point de la planète.
Le système de distribution de force de Tesla et son intérêt pour l’énergie libre impliquaient que n’importe qui dans le monde pouvait y puiser, à condition de s’équiper du dispositif électrique idoine, bien accordé à la transmission d’énergie.
“Avant longtemps, nos machines seront alimentées par une énergie disponible en tout point del’univers. L’idée n’est pas nouvelle. Nous la trouvons dans le mythe d’Anthée, qui tire l’énergie de la Terre. A travers tout l’espace se trouve de l’énergie. Cette énergie est-elle statique ou cinétique ? Si elle est statique, nos espoirs sont vains; si elle est cinétique, et nous savons qu’elle l’est, les hommes réussiront bientôt à connecter leurs machines aux grands rouages de la nature.” Nikola Tesla. (Extrait d’une conférence du 20 mai 1891 à l’American Institute of Electrical Engineers de New York)
La menace pour les intérêts des distributeurs électriques provoqua la suppression de financements et le retrait progressif du nom de Tesla des livres d’histoire. En 1895, il était un génie. En 1917, il n’était plus rien.
L’idée maîtresse de Tesla était que la Terre, avec son atmosphère formait un immense condensateur dans lequel il suffisait de puiser. Pour bien le prouver, Tesla alluma 200 lampes (10.000 watts en tout) à 40 km de distance de la source d’électricité, sans fils de connexion.
La Terre et l’atmosphère formant un système résonant, l’astuce était d’en “ouvrir le robinet ” en créant un système oscillatoire harmonique sur les mêmes fréquences. A cette époque des débuts de la radio, quand les chercheurs étaient moins spécialisés et travaillaient avec tout ce qui leur paraissait relié à leur passion, il était probablement plus facile pour Tesla de comprendre ces principes.
Il travailla d’ailleurs sur les hautes fréquences, fabriqua des télécommandes sans fil, expliqua comment pouvait fonctionner ce qui deviendra ensuite le microscope électronique et découvrit le principe des radars etc.
Il a laissé 135.000 pages de documents qui sont loin d’être toutes exploitées. La légende s’empare de lui car son approche du futur paraît être la bonne.
On peut affirmer que Tesla a été le plus grand génie inventif du vingtième siècle, peut- être le plusgrand depuis Léonard de Vinci. Tesla était un personnage remarquable même s’il restait énigmatique aux yeux de tous. Il était connu pour son mode de vie excentrique, mais il a conservé malgré tout un profil social élevé. Tesla avait de nombreux amis, dont Samuel Clemmons, alias Mark Twain.
Quand on insiste auprès de nos “bons ingénieurs” (qui par le fait lui doivent leur moyens d’existence), ceux-ci vous diront que Tesla a inventé le courant alternatif et la “bobine Tesla” dont ils se servent quotidiennement, mais ils ne pourront probablement rien vous dire sur ses autres brevets (700) pas plus que sur sa capacité à tirer de l’électricité de l’atmosphère, ou ses conclusions disant que la Terre elle-même était un condensateur, ou ses expériences de transmission d’électricité autour du globe, virtuellement dans n’importe quel endroit de la planète.
A l’âge de 86 ans, Tesla ruiné, est décédé d’une thrombose coronaire dans sa chambre au New York Hôtel dans la 43èmerue le 7 janvier 1943. Le médecin nota qu’il ne voyait pas de circonstances suspectes. Quelques jours plus tard, le FBI s’est intéressé à ses papiers dont certains traitaient de nouvelles torpilles, de “rayons de la mort” et de bien d’autres inventions.
Tesla était convaincu du fait que l’Energie Libre existait. Son histoire est bien connue d’un petit groupe de chercheurs et scientifiques dont des russes particulièrement qui consultent les notes et papiers de Tesla au musée de Belgrade
Brevêt du Générateur électrique sur-unitaire de Nikola Tesla 1KWatt>15KWatt ici : http://www.morpheus.fr/IMG/pdf/Tesla_511916.pdf
Comme la plupart des précurseurs, ses idées lui venaient quasiment abouties, parfois dans des rêves. Il y aurait tant à dire sur Nikola Tesla que le sujet est inépuisable, une simple recherche sur Internet vous en convaincra.