Nous avions vu que l’utilisation d’une planche à billets n’amène que misère et inflation avant que le peuple ne finisse par se révolter et/ou le système politique et financier de s’effondrer.
L’exemple le plus frappant dont nous disposons dans l’Histoire se trouve dans la folie furieuse qui s’était emparée des révolutionnaires français après le 14 juillet 1789. Le diplomate américain Andrew Dickson White en raconte les détails dans son livre La crise financière française de 1789-1799.
En résumé, face aux caisses vides de Louis XVI, à l’hostilité politique de tous les autres pays, et en l’absence de mines d’or pour les remplir, les Révolutionnaires décidèrent de saisir la totalité des biens immobiliers du Vatican et de la mettre en garantie de leur nouvelle monnaie, l’Assignat.
Ne disposant pas de pièces d’or, le nouveau gouvernement n’avait, à vrai dire, aucun autre choix. De plus, les Français, prudents, se méfiaient de tous ces changements, et gardaient leur épargne or et argent sous le coude, au cas où.
D’un seul coup, la circulation monétaire connut un ralentissement radical. Le pays se souvenait encore de l’aventure de la première monnaie papier lancée par le financier anglais John Law sous le règne de Louis XV.
Avec la Révolution, la France venait de quitter le standard or pour s’aventurer sur l’océan encore peu connu des billets de banque papier soutenant le nouveau régime. La nouvelle monnaie fonctionna correctement, c’est-à-dire quelle bénéficia de la confiance du peuple, pendant un an avant que les citoyens ne constatent qu’elle perdait progressivement de sa valeur chaque mois qui passait.
La guillotine fonctionnant à plein régime, l’économie était le dernier souci des politiques qui, voyant qu’ils n’avaient plus rien à mettre en face de l’Assignat pour le garantir, prirent la décision délirante de lancer la planche à billets advitam eternam dans toutes les imprimeries fonctionnant encore dans le pays.
Et comme toujours dans ces cas, la compensation n’ayant nulle part où se figer, où se fixer, où s’immobiliser, entreprit sa destruction aveugle d’abord des prix, puis des emplois, ensuite des commerces, jusqu’à ce que des hordes de milliers de manifestants partout sur le territoire s’en prennent aux boulangers, en panne de farine, et posent leur tête sur des piques, les accusant d’affamer la population :
« Le 28 février 1793 à 20 heures, une foule d’hommes et de femmes déguisés commencèrent à piller les boutiques et les magasins de Paris.
Au départ, ils ne réclamaient que du pain. Bientôt, ils ajoutèrent du café, du riz et du sucre, et, à la fin, ils s’emparèrent de tout ce qui leur passait sous la main : tissus, vêtements, épicerie et produits de luxe de toutes sortes ; 200 endroits furent pillés.
Cela dura 6 heures, et finalement l’ordre ne fut rétabli que grâce à l’octroi de 7 millions de francs pour acheter le silence de la foule »
En désespoir de cause, les Révolutionnaires instaurèrent la funeste, l’ultime, mesure mortifère, le contrôle des prix qui finit par envoyer plus de commerçants et de citoyens à la guillotine que d’aristocrates et de curés !
Andrew Dickson White note dans son livre qu’il n’était venu à l’idée de personne d’accuser la planche à billets, responsable des véritables maux qui rongeaient la Nation. Les politiques français passaient leur temps à s’accuser mutuellement (et à s’envoyer à la guillotine), mais eux non plus n’avaient pas identifié leur monnaie de singe comme la principale responsable de tous les maux et de l’impossibilité de contrôler le pays.
Ils étaient comme des apprentis chimistes, effectuant des essais avec des liquides hautement explosifs, ne se rendant même pas compte au passage qu’ils ne pouvaient pas forcer marchands, commerçants, artisans et fermiers d’accepter des monnaies, billets de confiance, Assignats ou Mandats Nationaux.
Ayant découvert la nullité des billets papier, le peuple revenait obstinément aux pièces d’or et d’argent :
« Cambon, le grand ministre des Finances, découvrit bientôt que les pires ennemis de sa politique étaient l’or et l’argent. Le louis d’or demeura dans le marché comme un élément de contrôle, constatant chaque jour avec une fidélité infaillible le déclin en valeur de l’Assignat, un contrôleur qui ne pouvait pas être soudoyé ni effrayé (…)
Le louis d’or de 24 francs en espèces valait, en février 1796, comme nous l’avons vu, 7.200 francs et au moment du dernier cours, pas moins de 15.000 francs en monnaie papier. Un franc en or valait théoriquement 600 francs en papier »
Sans le savoir, les Révolutionnaires venaient de découvrir une constante que beaucoup d’autres pays vont découvrir 200 ans plus tard. Que le blocage des prix ne fonctionne jamais et qu’on ne peut pas forcer le peuple à accepter un billet de banque papier quand la confiance est rompue :
« Cambon, le grand ministre des Finances, découvrit bientôt que les pires ennemis de sa politique étaient l’or et l’argent. À son initiative, il ferma la Bourse et enfin le 13 novembre 1793, sous peine de terribles sanctions, il supprima tout commerce dans les métaux précieux »
Le Ministre des Finances de Louis XV, John Law, avait découvert la même chose : presque 70 ans avant, il avait déjà tenté d’interdire l’utilisation de pièces d’or et sa thésaurisation. Appelé au pouvoir pour remettre l’ordre, Napoléon déclara « De mon vivant, jamais je n’utiliserai de la monnaie papier » et il réinstaura le standard or. Qu’il prit dans les autres pays !
À chaque fois que la monnaie papier fut imposée, une force irrépressible finissait par briser la confiance des citoyens qui revenaient au basique.
La reine du néo-libéralisme anglo-saxon, « l’absolue maître à penser » de l’ex-gouverneur de la Federal Reserve Alan Greenspan lui-même, Ayn Rand, n’avait pas de mots suffisamment violents à l’encontre de ceux qui utilisent la monnaie papier pour voler leur peuple :
« À chaque fois que des destructeurs apparaissent parmi les hommes, ils commencent par détruire la monnaie, car la monnaie est la protection des hommes, et la base d’une existence morale. Les destructeurs saisissent l’or et laissent à leurs propriétaires une pile de papiers contrefaits. Cela tue toutes les normes objectives et met les hommes entre les mains du pouvoir arbitraire d’un législateur qui fausse arbitrairement les valeurs.
L’or était une valeur objective, un équivalent précis de la richesse produite. Le papier-monnaie est le prêt d’une richesse qui n’existe pas, garanti par un fusil pointé sur ceux qui sont censés la produire. Le papier-monnaie est un chèque tiré par des voleurs légaux sur un compte qui n’est pas le leur : il est tiré sur la vertu des victimes. Surveillez le jour où ce chèque sera rejeté avec la mention :“compte à découvert” » .
Le professeur Antal Fekete, tout comme saint Jean ou James Turk nous disent la même chose : ce jour est arrivé. « Ce sera une catastrophe d’une nature biblique » avait-il même prophétisé dans son livre le Retour au Standard Or.
En 2008, les politiques ont décidé de prendre l’argent du peuple pour sauver les banques en faillite. Mais tout l’argent déjà pris depuis 2008 n’a pas suffi. Raison pour laquelle mi-février 2014, Reuters a révélé que les « experts » de la Banque Centrale Européenne ont commencé à travailler sur des plans pour saisir TOUTE l’épargne (! !) de 500 millions d’Européens et de mettre ces trilliards d’euros 85 à la disposition des banquiers qui volent les peuples à chaque seconde qui passe ! ! !
Ce qui va mécaniquement conduire les peuples, français en particulier, à la révolution : tous ne sont pas aussi anesthésiés par le soleil comme les Grecs et les Chypriotes.
Certains lecteurs pourraient argumenter, avec une bonne foi évidente, qu’en leur temps les Révolutionnaires français ne surent pas gérer l’économie comme le font aujourd’hui les brillants économistes contemporains.
Pourquoi pas ? Fut-ce alors le cas de Hajmar Schacht, gouverneur de la banque centrale allemande et autrichienne (après l’annexion de Vienne par Hitler) ? Ou encore de Slobodan Milosevic, financier et banquier, soulignons-le, devenu président de la Yougoslavie ?
Les deux hommes furent formés aux théories économiques le plus modernes de leur temps… Schacht aux théories de Ludwig Von Mises et Milosevic à celles de Keynes et de Friedman, sans parler du fait qu’il a même dirigé une banque aux États-Unis. Pourtant les deux ont intégralement détruit leur pays respectif. Mais c’est surtout, et avant tout, leur planche à billets qui a tout détruit.
Les deux pays ont été rasés. Les deux peuples volés, appauvris et plongés dans la misère la plus totale. Sans même parler des morts. N’oubliez pas, la planche à billets doit impérativement trouver une compensation. Quitte à ce que cela soit dans les cimetières.
Là aussi, l’enfer a commencé quand l’Allemagne a décidé de sortir du standard or en septembre 1914, un mois après que la France l’ait décidé, afin de pouvoir guerroyer éternellement et ne pas être limitée par son stock de lingots d’or. Il n’y a pas eu de miracles, en particulier après la défaite de 1918.
Le standard or, par définition, n’a pas pu être relancé. Pratiquement du jour au lendemain, le peuple perdit confiance dans le mark et progressivement l’inflation monta à 29.000 %. Cela veut dire que les prix doublaient tous les deux ou trois jours, parfois même toutes les heures.
Dans un restaurant entre le moment où vous commandiez les plats, et le moment où le garçon vous apportait les cafés de la fin du repas, l’addition avait pris 40 %.
L’écrivain Stefan Zweig rapporte dans ses mémoires un fait encore plus saisissant dû à la dépréciation de la monnaie :
« Un seul produit restait libre et ne pouvait pas être saisi aux gens : la bière qu’ils avaient bue. Les Bavarois, amateurs de bière, calculaient chaque jour en regardant les cours, si, avec la baisse de la couronne dans la région de Salzbourg ils pourraient boire 5 litres, ou 6 litres, voire 10 litres pour le prix de 1 litre chez eux ».
Les Américains de CNBC précisent que si le taux de change, en 1914, était de 4,2 marks pour 1 dollar, en 1923 il fallut une brouette contenant 1 million de billets en marks pour obtenir juste… 1 dollar ! ! !
« En novembre, ce chiffre passa à 238 millions de marks, toujours pour 1 dollar ».
L’hyper inflation de 1923 en Allemagne
Hajmar Schacht jouait sur du velours. L’Allemagne ne pouvait pas rembourser sa dette de guerre, en particulier aux Français, qui demandaient de l’or ou des dollars basés sur l’or. L’aveuglement de la France joua un rôle majeur dans la suite des événements car pour elle « il fallait faire payer Berlin jusqu’au dernier centime ». Cependant, la folle inflation réussit même à semer le doute à Paris.
Quand les armées française et belge envahirent la Ruhr pour se servir directement en matières premières (charbon en particulier), cela se solda par un échec retentissant en raison de la grève des ouvriers allemands et de leur résistance passive.
Pire : plus personne n’était capable de calculer un prix en raison du nombre de zéros devant chaque nombre, ni d’effectuer un calcul de change. Les prix étaient devenus comme fous, augmentant encore les dépréciations ce qui permettait à tous ceux qui avaient des devises fortes, aux Anglais et aux Américains en particulier, d’acheter des immeubles entiers pour le prix d’un lavabo.
Hajmar Schacht, gouverneur de la Banque Centrale, derrière les fils barbelés de sa prison, après la défaite de l’Allemagne
En même temps, les Viennoises se prostituaient aux agriculteurs juste pour quelques oeufs ou un poulet, augmentant de manière dramatique le sentiment de misère et d’humiliation du peuple. Le lecteur de ma Revue de Presse Internationale, monsieur George, m’avait même précisé que :
« 1) les paysans échangeaient de la nourriture uniquement contre de l’or et des bijoux…
2) le salaire : pour 12 heures dans les champs, les gens étaient payés un litre de lait sans crème ! »
La Compensation, parfaite soeur de la déesse grecque si peu connue Némésis, se répandait dans les moindres interstices de la société, à la recherche d’une matière solide dans laquelle se figer. Mais la mollesse des chairs humaines ne lui offrait aucun répit, ni abri.
De 1914 jusqu’à la fin de l’année 1944, soit trois décennies, ne pouvant s’immobiliser dans l’or, elle finira par les déchiqueter mentalement et physiquement, exactement comme elle utilisa la guillotine après 1789, jusqu’à enfin trouver le repos compensatoire dans le marbre des tombes.
Le marbre est une pierre, certes pas précieuse comme l’or ou l’argent, mais suffisamment résistante (comme le montre depuis 2400 ans le Parthénon d’Athènes) pour offrir à la compensation une demeure éternelle, preuve absolue d’une valeur créée.
La Compensation semble, elle aussi, obéir à une loi physique pas encore découverte ou pas formalisée dans la totalité de sa logique même si la Justice s’en sert chaque jour pour condamner les auteurs de crimes et délits à des peines. Pourtant tout le monde la voit en action : une force ne disparaît pas, elle se transforme, comme votre voiture lancée à 140 km/h.
Si vous freinez brutalement, la vitesse sera tout aussi brutalement transmise à vos freins à disque qui eux-mêmes vont la graver dans la céramique ou l’acier inclus dans vos roues. Paradoxalement cette loi est plus connue dans le domaine spirituel, sous la forme de la rémission des péchés…
Comme ces femmes portugaises ou espagnoles qui, à Fatima, remontent 500 mètres sur leurs genoux (et sans freins) avant de demander une faveur à la Vierge. Leurs chairs ensanglantées sont une sorte de compensation de leurs péchés, comme l’ont été, et le sont encore les offrandes d’animaux chez les musulmans ou de fleurs chez les bouddhistes.
Des millions de moutons, taureaux, vaches, coqs, poules, etc., ont été sacrifiés depuis 5000 ans pour une seule raison majeure : la compensation.
J’ai fauté, mais j’offre à Dieu, un mouton en compensation. J’ai péché, mais je récite 20 Notre-Père et 50 Ave-Maria. La compensation de mes péchés a été faite. J’ai compensé Dieu. J’ai de la chance, dans certains pays c’est l’auto-flagellation qui est requise.
Mes 70 minutes de prières d’un seul tenant constituent une vraie dépense d’énergie mentale mise à disposition de Dieu qui (a priori) l’a acceptée. Il peut maintenant s’en servir dans le monde spirituel à d’autres fins. Il y a bien eu un transfert d’énergie qui a été capturé ailleurs.
Dans le film Les Argonautes, une déesse demande à Zeus d’accorder une faveur à un humain. Le Dieu grec examine le passé de l’homme et répond que comme il n’a jamais prié de sa vie, il ne pouvait rien faire pour lui.
L’or est au travail ce que les prières sont aux dieux (raison pour laquelle il est aussi leur métal précieux favori), ou encore ce que la prison est à la justice. Le Pr. Fekete, sans le savoir, a aussi donné la solution (tout comme Richard Wagner bien avant lui) et il va même plus loin :
« De mes cinquante années d’études sur l’or dans l’économie, il me semble que le seul et unique rôle que Dieu lui ait donné soit celui de l’extinction de la dette. L’or permet d’éteindre une dette, exactement comme on se sert d’un extincteur pour éteindre un incendie. De manière universelle, il est là pour compenser-éteindre les dettes ».
Démonstration de ses propos, in vivo : bien que les militaires, politiques et banquiers français soient sortis du standard or en août 1914 afin de guerroyer le plus longtemps possible, après la victoire de 1918, Paris voulut que ses compensations (!) de guerre de l’Allemagne soient payées avec du vrai argent (sic), soit 20 milliards-or pour commencer.
Ceux qui ont rédigé le Traité de Versailles de 1919 avaient totalement oublié que leur planche à billets ait même pu exister ! Quand il s’agit de guerre et surtout de « compensations de guerre », c’est toujours des actifs tangibles, de l’or, des terres, du charbon et du bétail que les gouvernements se réclament, pas des planches à billets.
Voyez l’article 235 du Traité de Versailles que l’Université de Perpignan met à la disposition des rares curieux qui voudraient se donner la peine de lire :
Afin de permettre aux puissances alliées et associées d’entreprendre dès maintenant la restauration de leur vie industrielle et économique, en attendant la fixation définitive du montant de leurs réclamations, l’Allemagne payera, pendant les années 1919 et 1920 et les 4 premiers mois de 1921, en autant de versements et suivant telles modalités (en or, en marchandises, en navires, en valeurs ou autrement) que la commission des réparations pourra fixer, l’équivalent de 20.000.000.000 (vingt milliards) marks-or à valoir sur les créances ci-dessus.
Sur cette somme les frais de l’armée d’occupation après l’armistice du 11 novembre 1918 seront d’abord payés, et telles quantités de produits alimentaires et de matières premières, qui pourront être jugées, par les Gouvernements des principales puissances alliées et associées, nécessaires pour permettre à l’Allemagne de faire face à son obligation de réparer, pourront aussi, avec l’approbation des dits Gouvernements, être payées par imputation sur ladite somme.
Alors pourquoi nos politiques actuels acceptent-ils aujourd’hui que les États-Unis, l’Angleterre et le Japon nous payent avec de la monnaie de singe ?
C’est exactement à cette escroquerie que se livrent aujourd’hui Washington et Tokyo, payer les autres avec du papier toilette en dentelles, alors qu’ils ont une dette irrécupérable qui se soldera obligatoirement par un défaut de paiement aux conséquences « bibliques ». Le plus extraordinaire dans tout cela est que leur situation est maintenant semblable à celle des Allemands en 1923.
Le gouverneur de la Banque Centrale Hajmar Shacht calma l’inflation schizophrène dès que l’Allemagne obtint, grâce aux États-Unis, des remises radicales sur ses réparations de guerre, chose que l’économiste anglais Keynes avait aussi réclamées (et prévues).
Mais observez bien la suite « mécanique » de ces ments, une formule mathématique en fait, qui a pour seule base de départ la sortie du standard or.
Le peuple fut ruiné et plongé dans la misère. Alors il commença à manifester sa colère et à voter de plus en plus à droite. Comme la France d’après 1789 qui finit par appeler un militaire, Napoléon Bonaparte, à la tête du pays pour remettre de l’ordre avec une dictature serrée, l’Allemagne fît de même et donna le pouvoir à un autre militaire, Adolphe Hitler.
Les deux hommes mirent l’Europe à feu et à sang. Les deux pillèrent les réserves d’or, les musées, les matières premières et les produits agricoles des pays voisins, et les deux poussèrent, ironie folle de l’Histoire, leur ambition jusqu’à envahir la Russie, comme si l’Histoire elle-même voulait nous dire, nous prévenir, nous crier même : « Attention, si vous abandonnez le standard or, voici tout ce que cela va entraîner, ce qui va se passer, un bain de sang universel ».
La République de Venise qui rayonna pendant six siècles grâce à son seul commerce, ses artistes et son standard or immuable mourut brutalement lorsque Napoléon et ses soldats, affamés et pauvres comme Job, s’en emparèrent, parce qu’ils n’avaient pas été payés, payés avec des Assignats dont plus personne ne voulait:
« En 1797, l’invasion de Venise par les troupes françaises, avec son lot de destructions et de pillages, a tout simplement mis fin à la millénaire Sérénissime.
Napoléon, coupable d’avoir détruit une soixantaine de monastères, quelques dizaines d’églises, des centaines d’écoles du culte, ainsi que d’avoir envoyé en France les points névralgiques de l’économie de la ville, et surtout des milliers de tableaux, sculptures, livres, incunables, tapisseries de la Sérénissime »
Le général corse vida les poches et les appartements des Vénitiens ! Normal : lui et son armée non pavée étaient les produits typiques du système post-1789 qui avait abandonné le standard or au profit de la monnaie de singe. Un système économique fonctionnant avec la planche à billets donne toujours naissance à une dictature. Et depuis 1971, le monde entier connaît la dictature impériale des États-Unis.
L’histoire se répète.
Le président François Mitterrand le constata aussi, mais n’eut jamais le courage d’en parler publiquement dans un grand discours, contrairement au général De Gaulle :
« La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans morts, apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort »
La fine intelligence de « Dieu » (surnom donné à Mitterrand par le journal Le Canard Enchaîné) avait parfaitement cerné la Bête à 7 têtes, même s’il n’avait pas vu que derrière cette « voracité » folle, une chose les intéressait plus que toute autre, l’or de la France. François Mitterrand l’avait en tout cas bien pressenti.
Source : Extraits de « 666 » de Pierre Jovanovic
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