L’expérience commença à la fin du mois de juin 2012. Depuis quelques semaines, des bruits me réveillaient en sursaut à plusieurs reprises pendant la nuit. Dans la nuit du dimanche au premier lundi de juillet, je vécus un cauchemar très particulier. Il consistait en une scène unique où figuraient deux êtres, l’un assis sur un muret, l’une des deux jambes ne touchant pas le sol, l’autre à l’arrière plan sur la droite, non visible, mais qu’on pouvait entendre très distinctement. L’être assis sur le muret avait l’aspect d’un jeune homme, l’autre, avait une voix féminine. Ces deux êtres se sont avérés s’identifier bien plus tard à Lucifer à l’avant et à Satan à l’arrière. Je ne me souviens plus de tous les détails de ce cauchemar qui remonte à 7 années, mais il s’était conclus par la proposition que si je n’étais pas intéressé de poursuivre le contact, je devais me réveiller pendant ce rêve, chose dont je n’ai pas été capable de faire, malgré des douleurs physiques aigües infligées pendant ce cauchemar, au fil de la conversation dirigée par Lucifer. Le lendemain matin, je me réveillais normalement jusqu’au moment où j’ai entendu dans mon esprit une première voix. La seconde se manifesta et depuis elles ne me quittèrent plus les 7 années suivantes.

Dans les semaines qui suivirent, les interruptions nocturnes s’étaient multipliées au point même de passer des nuits entières sans dormir. Dès la première journée suivant le cauchemar, ces voix ont pris le dessus sur la manière d’appréhender ma propre situation de sorte que je ne dispose jamais d’une objectivité suffisante pour prendre des décisions quant à la meilleure façon d’agir dans ces circonstances. Essayant de comprendre ce qui pouvait  réellement m’arriver, j’ai échafaudé toutes sortes d’hypothèses sur l’origine de ces voix. La première suggestion des voix elles-mêmes fut de me faire comprendre que je vivais un contact télépathique avec mon voisin de l’étage inférieur. Ce genre de propos ne cessa pas jusqu’à ce qu’un jour, on me demande si je souhaitais « agir pour autrui ». N’ayant toujours pas compris ce qui m’arrivais car étant diminué mentalement au point d’être privé du regard extérieur que l’on peut avoir sur sa propre situation, j’ai acquiescé un « oui » qui s’est avéré être l’équivalent d’un vrai pacte passé en bonne et due forme, ce que je compris bien plus tard aussi.

L’idée proposée par ces voix de quitter ma compagne et mon domicile devenait de plus en plus  insistante. Après l’avoir refusé un jour où il m’avait été demandé de passer à l’acte, un véritable avilissement se construisit au fil du temps et des premières années où mes journées surréalistes se succédaient toutes identiques les unes aux autres, dans lesquelles des scénarios se construisaient perpétuellement pour guider mon quotidien. Elles n’étaient plus du tout en relation avec le pacte initial d’ « aider autrui » en changeant complètement de vie. Me promettant en permanence de me « libérer » si j’exécutais tel acte ou faisais telle chose, j’ai été jusqu’à choisir l’option, toujours dans le cadre de cette promesse, de me faire interner volontairement dans un établissement psychiatrique, bien que je disposais de toutes mes facultés excepté celle d’une vision objective de mon état d’ « Hearing Voice possédé par quelque chose» excluant même jusqu’à l’idée de tenter un exorcisme, ce qui fut fait beaucoup plus tard mais sans résultat. Malgré cet « acte libératoire », voyant la vacuité de cette promesse jamais tenue, j’ai dû un jour abandonner l’idée que ces voix me quittent et me résoudre à « affronter le problème ».

Ces voix commencèrent à se démultiplier en fonction des situations du moment ou des scénarios choisis. De deux timbres de voix initiaux, les voix se définirent parfois plus précisément en suggérant leur identité. C’est ainsi qu’apparu explicitement à un moment une unique voix prétendant être Jésus de Nazareth ou encore le Christ. Mais pas le messie ou le Christ de l’Eglise, mais celui qu’il ne faut jamais rencontrer en dehors du cadre de la religion sous peine d’être totalement ignoré et dénigré, car en dehors du contexte de la croyance. Abrité dans des églises, certaines voix étaient repoussées mais cette entité positive n’intervenait jamais avec l’aide attendue, excepté pour dire de rester dans l’église en quittant domicile et compagne. Cette aide n’était pas obtenue exactement de la même manière que la promesse de libération des voix n’était jamais réalisée. La seule manière que Jésus/le Christ avait de me libérer était de se plier à cette même condition que les voix d’origine réclamaient, c’était toujours de quitter ma compagne et mon domicile. Avec une finalité qui était différente en apparence, toutes ces voix me demandaient de quitter la vie que j’avais tardivement réussi à construire dans l’effort et la persévérance peu d’années auparavant. Ne pouvant jamais m’y résoudre, c’est dans l’incompréhension totale d’une telle demande que se poursuivit ces voix.

Il arriva un moment où je fus mis à contribution pour faire paraître sur internet des articles d’un contenu varié mais consacrés à la situation planétaire générale pendant la période de l’Apocalypse. Bien avant ces articles, des informations avaient été transmises de sorte que je puisse les comprendre par moi-même par déduction, sans qu’elles me les aient été dites explicitement. Par ce même procédé, j’ai rédigé des articles traitant de physique, de logique mathématique, de spiritualité et de la période apocalyptique. Bien que les lecteurs restaient souvent dans une certaine incompréhension de mes articles, j’ai persisté dans leurs rédactions pour révéler tous les disfonctionnements spirituels de cette planète dont le cas des Hearing Voices constituent une déviance emblématique de ce qui dépassait l’entendement d’un homme presque ordinaire, depuis ce jour de cauchemar une nuit de 2012.

Pendant toutes ces années, j’ai tenté de contenir l’impact de ces voix sur une vie la plus normale possible. N’étant moi-même pas du tout porté sur le monde de l’esprit, avec même une profonde réticence en tout ce qui peut s’y rapporter, étant croyant avant cette nuit impossible, mais non pratiquant, ma compagne avait beaucoup moins de prédispositions en la matière avec même certaines réactions de dénie face aux très rares phénomènes observables de sa part comme une disparition ou la présence inexplicable d’un morceau de crêpe d’environ 4 centimètres de long sur 3 de large retrouvé collé sur une petite bouteille d’eau minérale au moment de se resservir, alors que la serveuse de la crêperie nous avait apporté et servit cette même bouteille sans rien observer d’anormal. L’incrédulité rend aveugle, je peux vous le certifier. En comparaison de cet événement, l’allume-cigare retrouvé à mes pieds sur le sol de l’habitacle de ma voiture que j’avais reprise pour quitter le domicile de l’un de mes élèves à qui j’étais venu donner un cours demeurait une manifestation presque anecdotique.

De croyant, je suis resté incrédule. Incrédule face à cette nuit plus qu’improbable. Improbable malgré quelques événements qui ont, sans exception, parsemés une vie en suspens mais imaginée comme tout le monde suivant tranquillement son cours. Jeune élève avec des prédispositions pour l’étude, mon cursus m’amena pour mes études supérieures à suivre les cours d’une école d’ingénieurs. Ayant réussi à développer la volonté suffisante pour décrocher un diplômé dans le génie électrique spécialisé dans le domaine du nucléaire, et malgré une lassitude des longues études, je poursuivis à l’université en physique. La rigidité et la pesanteur artificielle du système d’enseignement supérieur ayant fait son œuvre, j’interrompis mes études en milieu de cycle peu après avoir passé une année sabbatique à Boston pour étudier l’anglais.

Mon entrée dans le monde professionnel fut calamiteux, où l’on commença par me reprocher de ne pas avoir exercé mes connaissances d’ingénieur depuis mon lointain diplôme, quatre ans plus tôt. De périodes de chômage en périodes de chômage et malgré des formations complémentaires aussi diverses que le montage d’ordinateurs ou l’analyse de la qualité pour la production industrielle, je finis par décrocher un emploi de magasinier par une circonstance très particulière. Ne trouvant pas d’emploi, une amie m’avait conseillé de faire une prière destinée à Saint Benoît. Après environ deux mois, j’ai eu une opportunité de travail qui s’est présentée suite à une postulation effectuée pour un autre emploi à une responsable de ressources humaines dont le fils éprouvait aussi des difficultés à trouver un emploi. Suite à la restructuration de l’employeur, mon activité cessa et je retournai aux recherches d’emploi, mais sans grand succès. C’est alors que se fit ce que l’on peut désigner par le terme d’expérience spirituelle. Grand amateur de musique pop, mon esprit avait trouvé des affinités spirituelles avec ces mélodies modernes composées par certains groupes à la mode. De plus, ma grande affinité avec le domaine de la physique ne m’avait jamais quitté. J’avais réussi à trouver un état mental où réflexion et goût pour la musique se côtoyaient dans la plus grande harmonie qui soit. Un jour, par goût pour cet état spirituel, je méditai en quelque sorte comme d’accoutumé mais sans musique et sans réflexion. Traversant des vicissitudes professionnelles sans fin inexplicables rationnellement, je demandai dans cet état méditatif l’aide du divin dans un état qu’on pouvait qualifier de christique, c’est-à-dire animé d’une grande pensée positive et constructive. Cette demande resta sans réponse et sans aucun signe. Mes parents et moi habitions alors un vieux chalet entièrement en bois à flan de montagne où l’on pouvait entendre régulièrement des craquements, parfois très insistants, que je supposais provenir du changement de température entre la nuit et le jour. Je m’étais cependant habitué à les entendre et me sentais parfaitement à l’aise avec ces bruits. Le seul signe, surnaturel et incompréhensible, d’une présence spirituelle que j’eus dans ma vie avant l’entente de voix s’était manifesté des années avant cette demande d’aide par une expérience furtive où s’était opérée une sorte de transfiguration entre mon visage et celui du Christ dans le miroir des toilettes d’un restaurant de la chaîne de fast-food Wendy. Incompréhensible autant que totalement incongru, j’oubliai cet épisode qui ne se traduisit jamais d’aucune manière en des termes positifs dans ma vie.

Après une dernière expérience professionnelle en management de la qualité dans une entreprise de technologie médicale qui s’arrêta à la fin prévue du contrat, je décidai d’interrompre mes recherches d’emploi stériles et de commencer une activité de répétiteur scolaire à domicile. C’est en juin 2012 que ma vie prit alors ce tournant impossible.

Avec de sérieuses prédispositions pour la réflexion, je continuais pendant mes années de répétiteur mes travaux de recherches de nouvelles voix théoriques en physique. J’étais de plus tombé sur un ouvrage parlant de logique mathématique et dont les bases exposées étaient issues de prétendues connaissances extraterrestres. Par simple curiosité et pour essayer d’infirmer ou de confirmer la véracité de leurs origines, je m’attachai à retrouver la structure de la logique exposée. Quelle ne fut pas mon étonnement d’aboutir en effet et de façon cohérente à une structure de base de ce qui avait été désignée par l’expression de logique tétravalente, un héritage apparemment issu de bienfaiteurs extraterrestres. N’étant pas mathématicien et étant à la base mauvais en raisonnement logique conventionnel, mes compétences pour développer une telle logique étaient limitées. Je décidai de transmettre mes résultats à un mathématicien intéressé par le domaine de la logique. Cette tentative fut stoppée par cette nuit de 2012.

La physique restant mon centre d’intérêt principal, mes travaux s’arrêtèrent aussi à ce moment-là. Ce n’est que des années après qu’une forme de recherche et des réflexions profondes reprirent en portant mon attention sur tout ce qui m’était dit par ces voix. Mêlant mes propres recherches aux concepts qui émergeaient de leurs propos, je pus rédiger des articles traitant de physique et dans un deuxième temps de logique. Dans un contexte d’Apocalypse, tous ces articles commencèrent à s’articuler sur la structure ultime de la réalité et des forces en présence sur Terre qui la manipule.

Ceci aurait pu être une sorte de conte incroyable sur une intervention transcendante dans la vie d’un être humain, mais la réalité est toute autre. Le revers de la médaille devient alors encore plus incompréhensible. Peu de temps après mon expérience dans le fast-food, peut-être quelques années, dans le même quartier, à quelques centaines de mètres de là, j’ai rencontré un voyant indien qui m’avait prévenu, dans un anglais peu clair, qu’un jour, deux êtres allaient essayer de me tuer. Asphyxié par des recherches d’emploi ne menant à rien, je n’y avais pas accordé de réelle importance. Ce n’est que des années après, que je fus confronté à ces êtres, mais venant non pas du monde humain mais du monde spirituel, au travers d’un état de rêve.

Ce fut un lundi matin où je vécus un phénomène physique que seul certains mystiques peuvent attester de sa véracité. Je me suis retrouvé plaqué au sol au milieu de la cuisine par une force extérieure invisible. Après avoir constaté qu’elle s’exerçait sur moi comme si mon poids avait augmenté fortement, la voix qui contrôlait ce phénomène me dit qu’il fallait que je m’évanouisse pour être libéré de la présence des voix. J’ai alors tenté en ultime recours de me plier à cette exigence pour m’en débarrasser par une asphyxie volontaire réussie mais vaine. Je repris conscience un moment plus tard. Cet épisode eut lieu bien avant cette autre tentative de me libérer de ces voix, toujours suite à leur suggestion, en optant pour un internement psychiatrique. D’autres suggestions furent faites pour me permettre de me libérer, bien sûr sans effet, allant de se cogner la tête au sol jusqu’à se promener entièrement nu en pleine ville, chose que j’aie ignorée voyant la vacuité de cette succession de propositions.

Des actes de rétorsions physiques infligées par toutes les entités spirituelles déclarées au travers des voix apparurent à mon domicile. De sensations insupportables de brûlures aux deux pieds des premiers jours à de fortes accélérations du rythme cardiaque bien après l’épisode de l’évanouissement, il m’arriva une nuit de me réveiller en sursaut après avoir senti que je n’arrivais plus à respirer. J’ai également vécu en pleine nuit ce qui peut s’apparenter à un violent électrochoque cérébrale, m’extirpant de mon sommeil sans signe avant coureur où mon rythme cardiaque avait atteint le seuil de la douleur.

Pendant des années, j’ai été réveillé quatre à six fois par nuit, toujours pour la même raison, celle simplement de m’empêcher de dormir. Pour attester d’éventuelles séquelles, je choisis de passer un IRM cérébral. Même après quatre années de réveilles nocturnes, rien n’était observable sur les images obtenues. D’autres atteintes physiques ont cependant débouché sur des conséquences médicales comme une hernie inguinale provoquée pendant l’une de mes activités dans le domaine de la logistique en tant que préparateur de commandes où je devais soulever de fortes charges. Malgré le fait que je connaissais parfaitement les bons mouvements à exercer pour éviter ce genre d’accident, je ne pus empêcher cette hernie. Je subis une opération deux ans après suite à sa forte dégradation. Toujours pendant l’une de mes activités professionnelles décrochées cette fois le dimanche soir aussi dans la préparation de commandes, je reçus intentionnellement mais indépendamment de ma volonté un levier de fermeture d’armoire de stockage en plein sur la tempe, ce qui aurait pu être fatal en d’autres circonstances, étant donné l’extrême intensité du choc. C’est ce genre d’expériences conjugué à une lente dégradation physique générale telle que courbatures, maux de tête, perte général du tonus musculaire, absence totale de dynamisme pendant la journée, perte de concentration, de mémoire, de contrôle dans l’écriture manuelle malgré l’absence de troubles neurologiques attestée médicalement et même blocage de la pensée, qui justifie le terme de déviance spirituelle avérée infligée sans aucune raison identifiable, d’autant plus que tous les membres de ma famille ont également vécu des moments très difficiles dans leurs vies, en particulier une sœur qui s’est expatriée car rien n’évoluait dans sa vie et dont le vécu ne fut cependant absolument pas dans la norme de ce qu’une vie accorde généralement à un être humain en terme minimum de facilité ou de réussite dans l’existence, malgré l’énergie investie pour y parvenir.

Mon chemin de vie fut progressivement mis sous influence aussi loin que porte ma mémoire, avec une dégradation faite dans l’insistance, tout autant lente que certaine, avec des événements ponctuels mais très révélateurs. Elève très doué étant jeune (je me demandais même pourquoi j’avais autant de facilité), plus mon cursus d’étude se prolongeait, plus des difficultés d’apprentissage se présentaient malgré une forte augmentation de ma motivation envers mes centres d’intérêts d’étude. Si je n’avais pas opté pour la physique, j’aurais probablement été historien, autre centre d’intérêt à mon jeune âge. Que dire sur la signification d’événements alors que tout pousse à comprendre les choses dans un seul et unique mouvement ? C’est, en principe, ce que l’on nomme le destin.

Dans ma recherche personnelle de la vérité physique, le développement de ma concentration et de mes capacités d’abstraction, indépendamment de mes études, m’ont amené à vivre une expérience inédite de réflexion. C’était lors de mon emploi inespéré suite à la prière dédiée à Saint Benoît. Lors de la pause du matin dans un restaurant près de mon lieu de travail, je me suis plongé dans mes réflexions habituelles. Ayant développé la maitrise de la pensée abstraite méditative pas-à-pas où chaque pensée est considérée comme un point (de bifurcation conceptuel) d’où part une multitude de chemins possibles nécessitant de choisir le meilleur défini par la finalité du but à atteindre, quelle ne fut pas ma surprise lorsque je m’aperçus que j’avais initié une pensée à double flux me permettant de penser simultanément à deux choses d’un même sujet. Cet état de double pensée ne dura que deux secondes, mais la clarté d’esprit dans laquelle je me trouvais m’avait très clairement permis de constater la réalité du phénomène en pensant à deux choses parfaitement dans un même temps. L’énergie et la concentration nécessaires afin de conserver un tel état de double pensée étant tellement grandes, cette façon de réfléchir n’était simplement pas exploitable.

Pour quelle raison la découverte d’une telle faculté cérébrale construite au fil des années, qui confine à l’extase du processus de créativité de la pensée, faisait suite à un emploi décroché d’une façon totalement inespérée ? Ce fabuleux concours de circonstances serait-il le fruit du pur hasard ? Evidemment que non, ne serait-ce que par la prière réalisée.

Les pouvoirs de l’esprit sont insoupçonnés, surtout lorsque l’être humain est dénué d’expérience, totalement ignorant que l’esprit peut être un danger, désintéressé et sous la persécution implacable d’autres êtres victimes des mêmes travers. Cet épisode n’a peut être aucune importance mais il eut lieu très longtemps avant l’expérience de la double pensée précédant elle-même de presque dix ans ma demande d’aide divine. Comme pour beaucoup d’élèves, l’animosité entre personnalités peut conduire à des comportements de persécution. A une exception près, toutes les écoles que j’avais fréquenté avait été pourvoyeuses de persécutions récurrentes. Il n’y a parfois aucun recours possible extérieur, ce sont des circonstances qui peuvent parfois se réaliser. Il faut alors être en mesure de pouvoir régler le problème soi-même, même dans une intériorité spirituelle. Cette persécution envers d’autres faite dans la pleine liberté d’un système éducatif contradictoire au point que les victimes soient ignorées ou traitées comme l’agresseur et ne laissant, comme par hasard, aucune autre possibilité d’apaisement, à ces défaillances et à la puissance d’un intense refoulement intérieur conjugué à la défense d’autrui, un état d'esprit en a résulté. J'appris plus tard le décès de cette élève après la fin de sa scolarité. Que penser de cela, excepté à une monumentale manipulation de plus : une pensée négative pour un bien commun.

L’épisode de la main hongroise. Mes études d’ingénieurs se sont terminées par un voyage en Hongrie. Sur le chemin menant à Budapest, un soir dans un bar, mes camarades et moi étions assis sur les divans mis à disposition par l’établissement. Je me retrouvai seul adossé à mon siège exactement en face d’eux. A un certain moment, je sentis quelqu’un passer derrière moi et une main se poser sur l’épaule sans que je réalise la situation, contrairement à l’étonnement manifesté par la remarque de mes camarades tous assis devant moi. Je vis du coin de l’œil cet homme sortir par la porte. Ce n’est que plus tard que je réalisais que mon absence totale de réaction pendant ces quelques secondes n’avait pas été naturelle, même plongé dans une conversation inhabituellement prenante.

Un épisode emblématique de rupture de vie sociale. Après la fin de ma période universitaire, j’étais en pleine période de recherches d’emploi. Ce jour-là, j’avais pris le train pour une ville voisine. Je vis sur le quai une camarade avec qui j’avais suivi des cours en mathématique, entourée d’une classe d’élèves. Assis à ma place, nous nous étions retrouvé dans le même wagon. A un instant, je l’entraperçus du coin de l’œil à ma hauteur dans le couloir. Me regardant, je l’ignorai du regard : j’avais pris le train pour refuser le premier contrat de travail fixe de ma vie qui avait été tant attendu, ce qui m’avait plongé dans une amertume extrême et dans le dégoût de ma situation. Cet épisode est hautement symbolique si on le considère en tant qu’opportunité manquée. Il n’y a simplement aucune coïncidence dans le non-sens. C’est ce qui peut donner de la signification aux événements. Ma vie affective a été très difficile à construire tout au long de ma vie. Ne trouvant pas l’âme sœur, je rencontrai très tardivement ma seconde moitié après dix années passées sur internet et peu de contacts même sur les sites de rencontre les plus fréquentés de la Suisse francophone.

De tout cela, il n’émerge qu’une unique certitude et qu’une seule conclusion : à ce non-sens existentiel, il n’est possible que d’opposer une mise en défaut de l’entité nommée Christ, car un karma ne peut pas être vidé de sa substance première dans aucune incarnation, substance qui est celle d’une expérimentation de vie qui engendre un sens perceptible pour l’âme incarnée. Une mise en défaut ne serait-ce que par l’impact qu’à ce joug sur mon entourage familial en particulier.

Après 7 ans, c'est une nuit de mai 2019 que je ressentis la présence de l'origine absolue de tout ce qui m'arrivait depuis ces nombreuses années. J'ai décidé alors de révéler mon histoire.


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3 Commentaires
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Poget Thierry
Membre
Poget Thierry
Juin 11, 2019 2:17 pm

Partie 1 sur 2 : Bonjour, Finalement je n’ai pas bien compris, êtes-vous toujours sous l’emprise de ces voix, où en êtes-vous libéré ? A savoir, tout le karma négatif que l’on vit dans cette présente incarnation n’est pas le fruit du hasard, mais comme l’intuition me l’a fait découvrir en… Lire la suite »

Poget Thierry
Membre
Poget Thierry
Juin 11, 2019 2:16 pm

Partie 2 sur 2 : Cela renseigne aussi sur le fait que l’on peut tout en étant éveillé, être encore soumis à devoir nous affranchir de nos karmas négatifs, autant que positifs. Par ailleurs, tomber est difficile à vivre. Moi-même, la seconde femme avec qui j’ai vécu, avec l’aide de complices… Lire la suite »