Les Kennedy ont été considérés, à une époque, comme la famille royale d’Amérique – une dynastie puissante adorée et admirée par le public. Une extraordinaire « malédiction Kennedy » a frappé cependant la famille au cœur, de nombreux membres ont perdu la vie à un jeune âge et en d’étranges circonstances. Cet article exposera des faits peu connus concernant les Kennedy et expliquera comment le destin de cette famille est lié au gouvernement de l’ombre qui gouverne l’Amérique.

leadkennedy2L’assassinat de JFK le 22 novembre 1963 restera toujours l’un des jours les plus tragiques de l’histoire américaine. Il peut être souligné comme le jour où le public américain « a perdu son innocence » et a eu un aperçu du sombre et morbide gouvernement de l’ombre travaillant en coulisses.

En 2000, plus de 81 % des américains pensaient que l’assassinat de JFK était préparé par plus d’un seul tireur, faisant de cet événement l’une des conspirations les plus largement acceptées de l’histoire des US.

Les années passant, d’innombrables théories et hypothèses sur cet assassinat continuent cependant d’apparaître sous la forme de « livres qui disent tout » ou de « choquants documentaires » contredisant les anciennes théories et embourbant encore davantage la vérité au lieu de la clarifier. On peut se demander si certaines de ces « révélations » sont en fait des tentatives de désinformation pour empêcher la vérité d’émerger un jour.

Mais pour comprendre les Kennedy et ce qui les a conduit au pouvoir, on doit aller au-delà de la présidence et de l’assassinat de JFK. Il faut examiner ceux qui l’ont précédé, son père en particulier, Joseph Patrick Kennedy Senior, qui a acquis une incroyable richesse et est devenu proche des plus puissantes familles du monde. Bien que ces connexions aient finalement envoyé la famille à la Maison Blanche, les Kennedy ne sont pas restés longtemps au pouvoir.

La même « main cachée » qui les a conduit au sommet a voulu les éradiquer complètement. La malédiction était-elle en réalité une série de coups visant à écarter les Kennedy du pouvoir ? Étudier l’histoire des Kennedy, c’est essentiellement étudier les œuvres internes de l’élite occulte. Nous allons d’abord voir les origines de la dynastie Kennedy.

Joseph P. Kennedy Senior. : Le magnat au départ de tout
oldjoeJoseph Kennedy Sr. était une puissante figure des affaires et de la politique. Il était également en lien avec les lignées les plus célèbres du monde.

Joseph Patrick Kennedy Senior. fut l’homme qui orchestra l’ascension au pouvoir de la famille. Il tenait une place de premier plan dans le Parti Démocrate et dans la communauté catholique irlandaise d’Amérique. C’était aussi un homme d’affaires chanceux, il fit fortune en achetant et fusionnant plusieurs studios de cinéma hollywoodiens et en important et distribuant des boissons alcoolisées aux US après la Prohibition.

De persistantes rumeurs circulaient pourtant selon lesquelles Joe travaillait avec des syndicats du crime et une contrebande d’alcool pendant la prohibition. Peu de temps avant sa mort, Frank Costello, célèbre parrain de la Mafia, déclara « J’ai aidé Joe Kennedy à s’enrichir ».

Durant sa carrière politique, Kennedy devint un proche conseiller du président Franklin D. Roosevelt et fut nommé président inaugural de la Commission Américaine de Sécurité et d’Échange. En 1938, il fut nommé ambassadeur des US au Royaume-Uni, poste prestigieux, où il noua des liens avec la noblesse britannique et fut témoin des débuts de la seconde guerre mondiale.

Liens avec l’élite

Né dans une célèbre famille politique de Boston, Joseph Kennedy épousa en 1914 Rose Elizabeth Fitzgerald, la fille aînée du maire de Boston, John Francis Fitzgerald. Selon un choix classique dans les lignées de l’élite, le mariage a réuni les deux plus puissantes familles politiques de la ville. Cependant, avec l’accroissement de richesse et de pouvoir de Kennedy, son influence déborda la ville de Boston et il noua des liens avec l’élite mondiale au pouvoir.

Comprendre les liens et relations de Joe Kennedy revient à comprendre l’élite occulte et la manière dont elle fonctionne. Il a eu affaire à des gens qui faisaient partie des « lignées Illuminati » (comme l’a défini Fritz Springmeier) comme les Rothschilds, les Astors et les Sassoons. C’était un proche du magnat de la presse et Illuminatus d’un haut niveau, William Randolph Hearst, qui aida ensuite à lancer la carrière de JFK.

Au cours de sa carrière politique, Kennedy Senior conseilla FDR (Franklin Delano Roosevelt), qui était un franc-maçon du 33ème degré et premier Grand Maître honoraire de l’ordre de DeMolay. FDR, qui était également conseillé par les célèbres occultistes Manly P. Hall et Nicholas Roerich, ordonna de placer le grand sceau des États-Unis (le symbole illuminati de la pyramide avec l’oeil-qui voit-tout) sur le billet de un dollar.

Joe Kennedy Senior faisait aussi partie de plusieurs ordres de l’élite, comme les Chevaliers de Malte et la Pilgrim Society, groupe extrêmement secret qui détenait dans ses rangs des Rockefeller, des Vanderbilt, J.P. Morgan, la famille royale britannique, divers représentants de la société Skull & Bones, des francs-maçons, des Chevaliers du Temple et les présidents de la Banque Fédérale et des cadres de grandes sociétés et de médias populaires. En fait, la Pilgrim Society est probablement le « groupe d’élite » le plus influent qui existe.

London_Bush_House_lion_eagle_celtic_cross_torch_build_by_PilgrimSituée au sommet de la London Bush House, cette statue construite pour la Pilgrim Society représente l’Amérique et l’Angleterre tenant la Torche de l’Illumination.

Suite à sa fonction d’ambassadeur en Grande-Bretagne, Kennedy Senior développa de bonnes relations avec la royauté britannique où il était souvent reçu avec tous les honneurs. En 1944, Kathleen, la fille de Joe Kennedy épousa William Cavendish, duc de Devonshire (position très prestigieuse au sein de la noblesse britannique).

Le duc de Devonshire était grand-maître de la Grande Loge Unifiée d’Angleterre, l’instance dirigeante d’une majorité des francs-maçons en Angleterre, au Pays de Galles, aux USA et dans le Commonwealth. Après la mort prématurée de sa fille, Joseph Kennedy déclara :

« Si Kathleen et son mari étaient encore en vie, je serais le père de la duchesse de Devonshire (première demoiselle d’honneur de la reine) et le beau-père du dirigeant de tous les Maçons du monde ».

– David E. Koskoff, Joseph P. Kennedy: A Life and Times

Joseph Kennedy était donc extrêmement bien connecté à l’élite occulte et aux lignées Illuminati des États-Unis et de Grande-Bretagne. Bien qu’ayant eu l’espoir de devenir candidat à la présidence, sa fenêtre d’opportunité se referma quand, face à l’invasion nazi, il déclara que « la démocratie était terminée en Grande-Bretagne », ajoutant que la « bataille pour ce pays ne concerne pas la démocratie, ce n’est que de la foutaise ».

En privé, Kennedy a été vu sympathisant avec Hitler et le mouvement nazi. On le cite aussi comme professant divers propos antisémites dans des discussions avec les Astor. Réalisant que le tollé qu’il avait déclenché lui fermerait les portes de la présidence, Kennedy Senior se retira en coulisses et se concentra sur le « placement » de ses fils dans une position de pouvoir. Il possédait la richesse et, encore plus important, la connexion nécessaire avec l’élite pour mener ses projets à terme.

Exigences élevées pour les enfants

Alors que la plupart des photos de famille des Kennedy donnent l’impression d’une grande famille typique américaine heureuse, la réalité est beaucoup moins rose. Un grand nombre de biographies des neuf enfants Kennedy parlent souvent d’enfance « sans amour », d’une grande distance entre les membres de la famille et d’innombrables tragédies dévastatrices. Joseph Kennedy Senior était souvent décrit comme un père strict avec d’immenses attentes pour ses enfants. Malheureusement, sa fille Rosemary ne répondit pas à ces attentes.

Une Kennedy lobotomisée
storymaker-kennedy-tragedies-1205181-515x388-e1403201681140Rosemary Kennedy avec son père Joe Kennedy Senior. … avant la lobotomie.

Rose Marie “Rosemary” Kennedy, 3ème enfant de la famille, était décrite comme « retardée mentale, imprévisible et sujette aux sautes d’humeur ». Les médecins de Joe Kennedy lui dirent qu’une lobotomie pré-frontale pourrait la « guérir », sinon la situation deviendrait potentiellement embarrassante pour la famille. À l’âge de 23 ans [en 1941, NdT], Rosemary fut forcée à subir une intervention expérimentale.

Voici le récit de l’intervention réalisée sur Rosemary.

« Nous avons traversé le sommet du crâne, je pense qu’elle était éveillée. Elle avait pris un léger tranquillisant. J’ai fait une incision chirurgicale dans le cerveau en traversant le crâne. C’était près du front. C’était des deux côtés. Nous n’avons fait qu’une petite incision, pas plus de 2 cm ».

L’instrument que le Dr Watts avait l’habitude d’utiliser ressemblait à un couteau à beurre. Il l’agitait de bas en haut pour sectionner le tissu cérébral. « Nous mettons l’instrument dedans », disait-il. Pendant que le Dr Watts incisait, le Dr Freeman posait des questions à Rosemary.

Par exemple il lui demandait de réciter une prière ou de chanter « God Bless America » ou de compter à l’envers… » Nous avons fait une estimation pour savoir jusqu’où sectionner en se basant sur l’aspect de ses réponses »… Quand elle commença à devenir incohérente, ils arrêtèrent.

– Ronald Kessler, The Sins of the Father: Joseph P. Kennedy and the Dynasty He Founded

La suite de l’intervention fut horrible. Elle laissa Rosemary Kennedy avec la capacité mentale d’un enfant de deux ans. Elle devint incapable de marcher et de parler de manière intelligible et devint aussi incontinente. On la mit dans une institution où on s’occupa d’elle jusqu’à sa mort en 2005 [ à l’âge de 86 ans].

Joseph Kennedy ne mentionna jamais la lobotomie en public et expliqua l’absence de sa fille par des événements familiaux obligeant à une « réclusion ». Il ne rendit jamais visite à Rosemary après la lobotomie et son nom ne fut « jamais mentionné » dans la maison Kennedy.

La Maison Blanche en ligne de mire
tumblr_kw76n6lUrq1qzep2bo1_500Joe Kennedy Senior avec ses deux fils John F. Kennedy (à gauche) et Joseph P. Kennedy Junior. Tous deux perdirent la vie à un jeune âge.

Joe Kennedy Senior savait qu’il était riche, avait de l’influence et des connexions pour atteindre la Maison Blanche, mais après sa « compatissante » exhibition envers les nazis qui ruina sa carrière politique, il se retira de la scène et chercha à orchestrer les carrières politiques de ses fils.

Il plaçait au départ ses espoirs présidentiels sur Joseph Patrick Kennedy junior, le fils aîné de la famille. Kennedy junior mourut cependant au jeune âge de 29 ans dans l’explosion d’un avion pendant la seconde guerre mondiale. Son corps ne fut jamais retrouvé (quatre ans plus tard, sa soeur Kathleen – la femme du duc de Devonshire – allait aussi perdre la vie dans un accident d’avion à l’âge de 28 ans).

Après cette mort tragique, Joseph senior n’abandonna pas pour autant la Maison Blanche. Il se concentra sur la carrière de son deuxième fils, John Fitzgerald Kennedy, que le monde entier connaîtrait finalement comme JFK.

Prétendre que Joseph Kennedy senior était le cerveau derrière l’ascension de JFK à la présidence est loin d’être une exagération.

« Il joua un rôle central dans la stratégie de planification, le financement et la mise en place de coalitions et d’alliances. Kennedy supervisa les dépenses et à un certain degré la totalité de la stratégie de campagne, aida à sélectionner les agences de publicité et passait son temps au téléphone avec les dirigeants de partis locaux et régionaux, les journalistes et les chefs d’entreprise. Il avait rencontré des milliers de gens influents dans sa carrière et y fit souvent appel pour aider ses fils ».

– Kesser, Op. Cit.

JFK reçut l’appui des familles de l’élite et le soutien inconditionnel du magnat de la presse William Randolph Hearst qui utilisa son empire médiatique pour propulser JFK au pouvoir.

"JFK fut préparé dès son jeune âge à jouer un grand rôle pour la Fraternité et il reçut l’appui de tous les noms classiques comme les Rothschild, les Taft, les Russell, les Rockefeller, et les barons des médias comme Henry Luce, le directeur de Time-Life et Randolph Hearst, le plus puissant magnat de la presse aux USA. Quand Kennedy se mit sur les rangs pour un poste politique, le journal Boston American, propriété de Hearst, refusa d’accepter les publicités payées de son adversaire".

– David Icke, The Biggest Secret

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En 1961, JFK fut élu comme président des US avec une marge très étroite. Jeune, charismatique et photogénique, Kennedy était le parfait visage pour une présidence soutenue par l’élite occulte. Malgré tout, peu de temps après avoir pris son poste, JFK comprit rapidement que sa position était celle d’une « marionnette sur un piédestal ».

Bien qu’on associe souvent ses 23 mois à la Maison Blanche à la guerre du Vietnam et au mouvement des droits civils, JFK mena des actions rendues moins publiques mais qui pouvaient néanmoins ébranler deux institutions extrêmement puissantes aux US : la Réserve Fédérale et la Central Intelligence Agency (CIA). D’autres informations à ce sujet dans la prochaine partie de la série.

Conclusion de la 1ère partie

Alors que JFK est classiquement le visage qu’on associe aux Kennedy, ce fut son père, Joseph Kennedy senior qui créa l’ascension de la dynastie. Ses liens avec les lignées de l’élite, les magnats des affaires, les hommes politiques, les sociétés secrètes et les groupes de l’élite firent de lui le « bon gars » de l’élite occulte. Après la perte de deux enfants dans des accidents d’avion et voyant un troisième handicapé à vie, Joseph orchestra alors l’élection de JFK pour la présidence des US.

Comme nous le verrons dans le prochain article, JFK prit des mesures qui furent impopulaires par ceux qui le mirent au pouvoir. C’était aussi un catholique, trait qui fit de lui et de sa famille d’éternels « exclus » de la branche « anglo-saxonne » de l’élite occulte. Une chose est sûre : des gens puissants placèrent JFK au pouvoir et, au bout d’un certain temps, ils voulurent que JFK, sa famille et ses descendants soient évincés du pouvoir. Pour toujours.

La vie cachée des Kennedy : la dynastie décimée (partie II)

John F. Kennedy a été un président emblématique qui a défini toute une époque. Bien qu’ayant été mis en place par son puissant père, il semblerait que JFK ait tenté de couper les liens qui transforment les présidents américains en marionnettes du gouvernement de l’ombre de ce pays. Nous allons examiner le côté caché de la présidence de JFK.

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Dans la première partie de la série nous avons vu la montée au pouvoir des Kennedy. L’assassinat de John F. Kennedy constitua en fait un point tournant de l’histoire américaine. Le coup de feu qui atteignit Kennedy à la tête réveilla brutalement un innocent public américain qui entra alors dans une turbulente époque de métamorphose.

Brusquement sorti de son paisible sommeil de l’après-guerre, du baby-boom des années 50, le public américain assista à un changement drastique après le traumatisme de la mort de JFK. Cette nouvelle ère n’était pas liée par hasard à la rapide émergence de la télévision et des médias de masse dans les foyers américains, qui devinrent un puissant moteur de changement.

JFK était la figure parfaite de cette nouvelle ère. Son charisme naturel et ses charmantes manières furent pleinement exploitées par les médias pour transformer cet homme politique en une célébrité adorée du pays tout entier.

Les sentiments d’espoir et d’optimisme engendrés par JFK ne furent pourtant pas qu’une illusion. Des archives montrent qu’il tentait en fait d’apporter un changement significatif à son pays, en affrontant les plus puissantes organisations qui le contrôlent : la CIA, la Réserve Fédérale [la Fed] et les grandes compagnies pétrolières [« Big Oil »].

Examinons donc la présidence de JFK.

Un président pour une nouvelle ère médiatique

JFK fut le meilleur prototype de figure politique à évoluer dans l’ère des médias. Même avant de devenir président, JFK et son équipe adoptèrent pleinement le pouvoir de la télévision pour acquérir un large soutien.

En 1960, Kennedy participa à un face-à-face avec Richard Nixon dans le premier débat télévisé de l’histoire américaine et son dénouement est aujourd’hui légendaire. Pendant que Nixon apparaissait pâle, maladif et nerveux, JFK engagea les services d’un studio de maquillage artistique pour acquérir l’éclatante bonne mine télévisuelle d’un homme en bonne santé.

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Pendant le débat présidentiel de 1960, JFK affichait la calme présence d’une personnalité télévisée chevronnée alors que Nixon n’arrêtait pas d’essuyer la sueur sur son visage, ce qui le faisait apparaître comme le stéréotype du « méchant » qu’on voit dans les films.

Les sondages qui ont suivi le débat étaient tout à fait parlants : un petit nombre d’auditeurs de radio estimaient que Nixon serait le gagnant du débat, alors qu’à la TV, une écrasante majorité de spectateurs considéraient JFK comme le grand gagnant.

Le débat fournit une profitable leçon à tous les futurs hommes politiques : à l’ère de la télévision, les politiques sont désormais dépendants de l’apparence, des impressions viscérales et des belles petites phrases lapidaires.

Tout en regardant le débat des candidats dans leur salon, les gens pouvaient maintenant conclure : « J’aime cet homme » ou « Je n’ai pas confiance en cet homme » sans même écouter ce qu’il disait. L’issue du débat fut un facteur important pour conduire JFK à la victoire. Mais ce ne fut que le début de « l’ère Camelot », terme inspiré de la légende du roi Arthur pour définir la popularité de l’ère Kennedy.

Après sa prise de fonction, le discours d’investiture de JFK fut un choc pour la nation. Il est aujourd’hui largement considéré comme le meilleur discours de l’histoire américaine. Il était parfaitement adapté à cette nouvelle ère médiatique et contenait une excellente phrase lapidaire, phrase encore reprise aujourd’hui dans les médias.

« Et donc, mes chers compatriotes américains – ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays ».

Il n’y eut pas longtemps à attendre pour que les Kennedy deviennent des célébrités à part entière, évoluant dans la même arène médiatique que les stars de cinéma et les chanteurs à la mode. Ils apparurent en double page dans les magazines et leur sens de la mode a même contribué à de nouvelles tendances stylistiques.

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Bien qu’étant l’homme le plus puissant de la planète, JFK se servit aussi du pouvoir des médias pour transmettre un aspect bon enfant et familier, auquel pouvait s’identifier le grand public.

JFK fut aussi le premier président à faire des conférences de presse et à s’adresser au public en direct à la télévision, marquant une nouvelle manière de faire de la politique aux US. En bref, Kennedy fut le premier président à être pleinement présent dans l’arène des médias de masse, utilisant son charme, son charisme et son sex-appeal pour créer un phénomène mondial, qui changera pour toujours le monde de la politique.

Alors que les médias ont amplifié chaque aspect de la vie de JFK, ce fut sa mort prématurée qui entraîna l’un des plus grands moments de l’histoire des médias. Les heures, jours et mois qui suivirent son assassinat constituèrent un tournant dans le journalisme, car les américains furent témoins d’une nouvelle ère d’informations télévisée en direct.

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Walter Cronkite annonce la mort de JFK dans un moment décisif de l’histoire de l’Amérique. Visiblement secoué, Cronkite enlève ses lunettes et s’adresse à la nation qui était totalement sous le choc. Ce moment marque aussi la période de transition entre les informations écrites à l’ancienne mode et la couverture télévisée en direct.

Avec l’aura de JFK tellement amplifiée par les médias, sa mort causa une onde de choc traumatique et un profond désarroi à travers l’Amérique et le monde. Ce fut l’un des premiers méga-rituels utilisé par l’élite de l’ombre…mais loin d’être le dernier.

Après JFK, plusieurs personnalités furent littéralement construites par les médias de masse pour ensuite mourir et causer un choc et un traumatisme. L’ère des médias de masse correspond aussi à une nouvelle ère de contrôle par l’élite occulte.

Liens avec un côté sombre d’Hollywood

Pendant que JFK appréciait son statut de célébrité hollywoodienne, il prit également part à ses aspects plus sombres. Durant les années 60, Hollywood se dirigea résolument vers une exploitation du sexe, le contrôle mental et l’occultisme noir et JFK était en relations très amicales avec ses principales figures, à savoir : Frank Sinatra, Peter Lawford et Sammy Davis Jr, groupe connu aussi sous le nom de « the rat pack » [la bande des rats]. Selon Fritz Springmeier, ces hommes étaient des « dresseurs » d’esclaves MK [Ultra], collaborant avec l’Église de Satan d’Anton LaVey.

Il y a de nombreux films et spectacles où l’on utilise des esclaves Monarque comme acteurs et chanteurs. On utilise aussi beaucoup de dresseurs d’esclaves comme Frank Sinatra, Peter Lawford et Bob Hope. Et à l’occasion des programmeurs comme Anton LaVey, Jerry Lee Lewis (…)

Frank Sinatra a été un dresseur d’esclaves. Il s’est chargé des esclaves de Bob Hope, quand ce dernier les a prêté au Rat Pack (qui se composait de Dean Martin, Frank, Sammy Davis Jr, Peter Lawford et Joey Bishop). Frank Sinatra passe son temps avec les Rockefellers et les Rothschilds.

– Fritz Springmeier, The Illuminati Formula to Create a Mind Control Slave [La recette Illuminati pour créer un esclave sous contrôle de l’esprit]

Des dossiers récemment publiés par le FBI décrivent des « soirées de sexe » auxquelles assistaient les frères Kennedy, Sammy Davis Jr, Frank Sinatra et Marilyn Monroe (une esclave programmée).

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Un dossier du FBI qui décrit une soirée où participaient les Kennedy, des membres du Rat Pack et Marilyn Monroe.13
Sammy Davis Jr. avec Anton LaVey, le chef de l’Église de Satan – puissante organisation qui mettait une façade façon Hollywood sur du satanisme pur et dur.

Ce n’est pas un secret que JFK a eu une série de liaisons avec diverses partenaires durant sa présidence. Les deux plus célèbres furent Marilyn Monroe et Jayne Mansfield, deux blondes stars de cinéma à la personnalité remarquablement identique.

Il y a cependant un autre point qu’elles ont toutes deux en commun : elles étaient toutes deux « partenaires » d’Anton LaVey. En fait Mansfield était une « grande prêtresse » de son église de Satan.

Pour le festival du film de 1966 à San Francisco, Mansfield visita l’église de Satan avec Sam Brody (son avocat et ami) et elle fit la connaissance d’Anton LaVey, le fondateur de l’église. LaVey remit à Mansfield une médaille et le titre de « Grande Prêtresse de l’église de Satan de San Francisco ».

L’église de Satan proclama Jayne comme membre à part entière et elle encadra son certificat de membre qu’elle accrocha dans sa chambre rose. Les médias couvrirent la rencontre avec enthousiasme et tous les événements autour, l’identifiant comme sataniste et impliquée sentimentalement avec LaVey. Cette rencontre resta un événement très publicisé et souvent cité de sa vie, de même que l’histoire de l’église de Satan.

– Strait, Raymond (1974). Tragic Secret Life of Jayne Mansfield.

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Photos de Jayne Mansfield avec Anton LaVey

Le lien entre Marilyn Monroe, Jayne Mansfield, Anton LaVey et JFK n’est pas simplement le résultat d’une coïncidence. Derrière cette façade de théâtre, Anton LaVey était un dresseur MK Ultra qui avait programmé Monroe et Mansfield pour être des « Beta Kittens ».

« Anton LaVey a été le dresseur/programmeur de contrôle de l’esprit de plusieurs acteurs et actrices d’Hollywood, dont Jayne Mansfield et Marilyn Monroe, qui lui servaient d’esclaves sexuelles. »

– Anton Szandor LaVey, Whale.to

“Marilyn Monroe était orpheline et durant son enfance les Illuminati/CIA la programmèrent pour être une esclave Monarque. Avant de devenir actrice, pendant qu’elle était encore strip-teaseuse, elle passa du temps avec le fondateur de l’église de Satan, Anton LaVey. Les victimes de LaVey le définissaient comme un programmeur de contrôle mental. »

– Ibid.

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Marilyn Monroe parle avec JFK après lui avoir chanté le fameux « Joyeux anniversaire, Monsieur le président ». Vêtue de son emblématique robe incrustée de diamants (les diamants sont associés aux mannequins présidentiels dans le symbolisme MK), sa représentation était en fait un chant sensuel de Beta Kitten adressé à l’homme qu’elle servait.

Comme la plupart des esclaves MK, Monroe et Mansfield moururent jeunes (à 36 et 34 ans respectivement) et d’étranges manières (« overdose » et accident de voiture).

Un président téméraire

En dépit de toutes les soirées et distractions, JFK était un président actif et dévoué. Pendant qu’il gérait de gigantesques problèmes comme la montée du mouvement pour les droits civiques et la Guerre Froide, il s’occupait aussi de questions moins connues.

En fait JFK comprit rapidement qui était responsable de Washington et que ce n’était pas lui, le président supposé élu démocratiquement. C’était l’élite de l’ombre qui contrôlait le pays dans les coulisses, par l’intermédiaire de divers groupes puissants, qui travaillaient de manière totalement indépendante du gouvernement.

Dans ce qui semble une tentative pour ramener un pouvoir et une influence aux représentants élus démocratiquement, JFK entra en conflit avec la CIA, la Réserve Fédérale, les compagnies pétrolières et même le complexe militaro-industriel. Presque toutes les politiques adoptées qui allaient contre ces groupes furent rapidement renversées après sa mort.

Opposé à la Fed ?

Le système de la Réserve Fédérale a été créé en 1913 pour devenir le système bancaire central des États-Unis. Malgré son « appellation gouvernementale », ce système n’est pas fédéral. Il n’est même pas gouvernemental. Bien que créée par une loi du Congrès, la Fed est complètement indépendante du gouvernement. C’est essentiellement une organisation privée, propriété de 12 monopoles de crédit, détenue par les plus puissantes familles bancaires du monde.

Le « Black Law’s Dictionary » [ouvrage de lois le plus consulté] définit la Fed comme suit :

“Réseau de 12 banques centrales auxquelles appartiennent la plupart des banques nationales et les banques d’état agréées. Les règles d’appartenance exigent un investissement de stock et un minimum de réserves. »

La Réserve Fédérale est une entité qui prête de l’argent aux banques, qui prêtent ensuite aux citoyens, avec intérêt. Plus important, la Fed crée l’argent américain, qu’elle prête au gouvernement US, également avec imputation d’intérêts. Le gouvernement doit ensuite collecter les impôts sur le revenu pour payer cet intérêt. Le 16ème amendement, qui a donné au Congrès le pouvoir de collecter ces impôts sur le revenu, a été voté la même année que la création de la Fed.

En 1934, le député Louis T. McFadden de Pennsylvanie a fait un étonnant discours en exposant ce qu’il y avait derrière la Fed. Selon lui, c’étaient les mêmes personnes que celles derrière les événements importants du monde.

Sans les nommer, McFadden décrivait les lignées de l’élite mondiale.

« Monsieur le Président, nous avons dans ce pays l’une des institutions les plus corrompues que le monde ait jamais connu. Je parle du Bureau de la Réserve Fédérale et des banques de la Réserve Fédérale, ci-après nommée la Fed. La Fed a dépouillé le gouvernement de ces États-Unis et le peuple des États-Unis d’assez d’argent pour payer la dette nationale. Les déprédations et iniquités de la Fed ont coûté assez d’argent pour payer plusieurs fois la dette nationale.

« Cette institution maléfique a appauvri et ruiné le peuple de ces États-Unis, s’est mise en banqueroute elle-même et a pratiquement mis notre gouvernement en banqueroute. Elle l’a fait par des vices de loi avec laquelle elle fonctionne, par une mauvaise administration de la loi et par des pratiques de corruption des vautours argentés qui la contrôlent.

« Certaines personnes pensent que les banques de la Fed sont des institutions du gouvernement des États-Unis. Ce sont des monopoles privés qui pressurent le peuple de ce pays au bénéfice d’eux-mêmes et de leurs clients étrangers ; des spéculateurs et escrocs étrangers et américains ; et de riches prêteurs d’argent prédateurs.

Dans cette sombre équipe de pirates financiers il y a ceux qui égorgeraient un homme pour lui ponctionner un dollar ; il y a ceux qui envoient de l’argent dans les états pour acheter les votes pour le contrôle de nos législatures ; il y a ceux qui entretiennent une propagande internationale dans le but de nous tromper en accordant de nouvelles concessions qui leur permettront de dissimuler leurs méfaits passés et mettre en mouvement leur gigantesque train du crime.

« Ces douze monopoles de crédit ont été imposés malhonnêtement et de manière déloyale à ce pays par les banquiers qui venaient d’Europe et qui nous ont remercié de notre hospitalité en déstabilisant nos institutions américaines.

Ces banquiers ont sorti l’argent de ce pays pour financer le Japon dans la guerre contre la Russie. Ils ont créé un règne de terreur en Russie avec notre argent pour aider à la poursuite de cette guerre. Ils ont été les instigateurs d’une paix séparée entre l’Allemagne et la Russie, et ont donc semé la zizanie entre les alliés de cette guerre mondiale. Ils ont financé le passage de Trotsky de New York en Russie pour qu’il puisse assister à la destruction de l’empire russe.

Ils ont fomenté la révolution russe et placé un large fond de dollars américains à la disposition de Trotsky dans une de leurs succursales bancaires de Suède pour qu’à travers lui les foyers russes puissent être détruits et les enfants russes déportés loin de leurs protecteurs naturels. Ils ont déjà commencé à détruire les foyers américains et disperser les enfants américains. Monsieur le Président, il ne devrait y avoir aucun partisan pour les questions concernant la banque et la monnaie dans ce pays, et je ne discute avec aucun d’eux.

« La banque de Réserve Fédérale a détruit notre ancienne méthode caractéristique de la gestion des affaires. Elle a créé une discrimination envers notre papier commercial à 1 nom, le meilleur du monde, et a installé un papier désuet à 2 noms, qui est la malédiction actuelle de ce pays et qui a ruiné tous les pays qui l’ont mis en application ; elle a précipité sur le pays la tyrannie même que les rédacteurs de la Constitution recherchaient pour nous sauver. »

Dans ce discours d’une rare véracité, le député McFadden parle des « banquiers qui sont venus d’Europe » et qui se servent de leur immense richesse pour influencer les événements du monde et qui ont même poussé à la révolution en Russie.

Sa description des « banquiers » s’applique parfaitement aux familles de l’élite comme les Rothschilds, une dynastie de banquiers d’Europe qui ont financé les efforts de guerre de plusieurs pays pendant des siècles.

Cela étant dit, Kennedy travaillait-il activement ou non contre la Fed ? Cette question est toujours à ce jour chaudement débattue. Certains affirment que JFK a publié un ordre exécutif allant contre la Fed, d’autres prétendent qu’il a rendu en fait la Fed plus forte. Il semble qu’il y ait beaucoup d’informations contradictoires et de désinformation flottant autour de ce sujet, signe classique d’une question « sensible ».

Dans son livre de 1990, Crossfire [Tirs croisés], Jim Marrs déclare que cinq mois avant son assassinat, JFK a signé l’ordre exécutif 11110, permettant au gouvernement d’émettre de la monnaie sans intérêt en contournant totalement le système de la Réserve Fédérale.

Un autre aspect négligé de la tentative de Kennedy de réformer la société américaine concerne l’argent. Apparemment, le raisonnement de Kennedy était qu’en retournant à la constitution, qui déclare que seul le Congrès crée et régule la monnaie, la dette nationale qui monte en flèche pourrait être réduite en ne payant pas d’intérêts aux banquiers de la Réserve Fédérale, qui imprime du papier monnaie puis le prête au gouvernement avec intérêt.

Il a fait un pas dans ce domaine le 4 juin 1963 en signant l’ordre exécutif 11110 qui demandait l’émission de 4.292.893.815 dollars en billets par le Trésor US plutôt que par le système traditionnel du système de la Fed. Ce même jour, Kennedy signa un projet de loi qui soutenait les billets de un et deux dollars en les appuyant sur l’or plutôt que l’argent, ajoutant de la force à la monnaie US affaiblie.

Le contrôleur de la monnaie sous Kennedy, James J. Saxon, avait été en désaccord pendant quelque temps avec le puissant bureau de la Réserve Fédérale, en encourageant un investissement plus large et en donnant du pouvoir aux banques qui ne faisaient pas partie du système de la Fed. Saxon avait aussi décidé que les banques n’appartenant pas à la Fed pourraient garantir les obligations à caractère général fédérales ou locales, affaiblissant de nouveau les banques dominantes de la Fed.

Plusieurs « billets Kennedy » furent en fait émis – l’auteur possède un billet de cinq dollars en sa possession avec l’en-tête « Billet United States » – mais ils furent rapidement retirés après la mort de Kennedy. Selon une information de la bibliothèque du contrôleur de la monnaie, l’ordre exécutif 11110 reste en vigueur aujourd’hui, bien que les administrations successives à commencer par celle du président Lyndon Johnson l’aient apparemment simplement ignoré et soient retournées à la place à la pratique du paiement d’intérêts sur les billets de la Fed. Nous continuons aujourd’hui à utiliser les billets de la Fed et le déficit est le plus élevé de tous les temps. »

– Jim Marrs, Crossfire

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Comparaison entre le « billet United States » (en haut) émis par le gouvernement américain et le « billet de la Réserve Fédérale » habituel émis par la Fed. Bien que les billets soient semblables sur le plan esthétique, le billet United States est exempt de dette, exempt d’intérêts et contourne le système parasite de la Fed.

Selon Marrs, l’ordre exécutif était un effort de Kennedy pour transférer le pouvoir de la Fed vers le département du trésor américain en remplaçant le billet de la Réserve Fédérale par des certificats argent.

La théorie de Marrs a cependant été contestée par des observateurs qui déclarent que l’ordre exécutif 11110 ne mentionne pas la création de quatre milliards de dollars de billets United States et qu’il est simplement un amendement à l’ordre exécutif de 1951 se rapportant à des pouvoirs de délégation au secrétaire du trésor pour les questions relevant des certificats argent.

Contre la CIA et la guerre ?

La présidence de Kennedy prit place à une période où les États-Unis et l’URSS faisaient une partie d’échecs à une échelle mondiale. Par le biais d’une variété d’opérations secrètes, la CIA fomentait des révolutions, finançait des groupes armés et assassinait des dirigeants pour prendre le contrôle de plusieurs parties du globe. Durant la présidence de Kennedy, la Guerre Froide a entraîné des conflits dans des régions comme le Vietnam, le Laos et Cuba.

En 1961, Kennedy autorisa l’invasion de la Baie des Cochons, invasion depuis longtemps planifiée de Cuba par un groupe paramilitaire supervisé par la CIA, appelé « Brigade 2506 ». Le but final était de renverser (ou d’assassiner) Fidel Castro.

L’opération échoua, la responsabilité en fut publiquement rejetée sur JFK. Kennedy fut alors cité comme disant à un officiel de son administration : « Je veux faire voler en éclats la CIA en mille morceaux et les disperser aux quatre vents ».

Quelques mois plus tard, Allen Dulles, directeur de la CIA, Richard M. Bissell Jr, directeur-adjoint pour les plans, et Charles Cabell, furent contraints de démissionner. Après la mort de Kennedy, Allen Dulles fit partie de la Commission Warren qui enquêta sur l’assassinat de JFK – nomination qui fait encore froncer les sourcils aujourd’hui.

En 1963 Kennedy apprit l’assassinat du président du sud-Vietnam, Ngo Dinh Diem, qui fut d’abord déguisé en suicide par la CIA. Ce coup d’état sanglant aurait atteint JFK au cœur.

« Selon le général Maxwell Taylor, « Kennedy se leva d’un coup et se précipita hors de la pièce dans un état de choc que je ne lui avais jamais connu auparavant ». Kennedy avait prévu que Ngo Dinh Diem serait exilé en sécurité et Arthur M. Schlesinger rappela que le président américain était « sombre et secoué ».

Kennedy écrivit plus tard un mémo, regrettant cet assassinat « particulièrement odieux » et se blâmant d’avoir approuvé le câble 243 qui avait autorisé Lodge à explorer les options d’un coup d’état à la suite des attaques de Nhu sur les pagodes bouddhistes. Forrestal a dit que « Cela l’a atteint personnellement…l’a tourmenté moralement et religieusement. Cela a ébranlé sa confiance, je pense, sur le genre de conseils qu’il obtenait pour le sud-Vietnam. »

– Halberstam, David Singal, Daniel J, “The Making of a Quagmire: America and Vietnam during the Kennedy Era”

Pendant les derniers jours de son administration, JFK procéda par étapes à réduire le nombre de soldats américains au Vietnam et planifia de réaliser finalement un retrait complet. Des transcriptions du secrétaire à la défense McNamara et du vice-président Lyndon Johnson parlent du désir de JFK de se retirer du Vietnam après sa réélection de 1964 (ils étaient tous deux contre cette décision).

Kennedy confirma sa position en faveur de la paix lors d’un important discours délivré dans une université américaine le 10 juin 1963 :

Je veux parler d’un sujet entouré bien trop souvent d’ignorance et où la vérité est trop rarement perçue – c’est pourtant le sujet le plus important sur terre : la paix mondiale…Je parle de paix à cause du nouveau visage de la guerre…dans un âge où une seule arme nucléaire contient dix fois la force explosive déployée par toutes les forces alliées pendant la seconde guerre mondiale…un âge où les poisons mortels produits par un échange nucléaire seraient transportés par les vents et la terre et les graines aux quatre coins du globe et aux générations à naître…

Je parle de paix, donc comme la fin raisonnable nécessaire de la part d’hommes raisonnables… la paix mondiale, comme la paix d’une communauté, n’exige pas que chaque homme aime son voisin – elle demande seulement qu’ils vivent ensemble dans une tolérance mutuelle… nos problèmes sont créés par nous-mêmes – donc ils peuvent être résolus par nous-mêmes. Et l’homme peut être capable d’autant de grandeur qu’il le désire.

Un mois environ avant son assassinat, JFK signa le mémorandum 263 d’action de la sécurité nationale ordonnant le retrait de 1000 personnels militaires du Vietnam à la fin de l’année. Le 26 novembre 1963, quatre jours seulement après la mort de Kennedy, Lyndon Johnson fit cependant passer le mémorandum 273 qui annula le retrait et renforça l’engagement américain au Vietnam.

Contre Big Oil ?

Depuis l’époque de la Standard Oil des Rockefeller, les grandes compagnies pétrolières ont joui d’un grand privilège et d’une influence aux États-Unis. Par exemple, les compagnies pétrolières bénéficient depuis 1926 d’allègements fiscaux importants, comprenant une déduction pour risque épuisement du pétrole, qui les autorisent à garder 27,5 % de leurs revenus libres d’impôts.

En 1963, le président Kennedy proposa de supprimer cette déduction, la principale aide fiscale des compagnies pétrolières. Des estimations ont montré que cela aurait coûté 300 millions de dollars de profit par an aux pétroliers texans. Il fit aussi passer la loi Kennedy, un élément de loi qui taxait particulièrement les compagnies pétrolières, qui les aurait obligé à abandonner 15% de leurs bénéfices à des investissements étrangers.

Après la mort de Kennedy, son successeur Lyndon Johnson, qui était extrêmement proche des compagnies texanes, abandonna complètement ces plans.

En conclusion

Bien qu’il soit facile de déifier ou de calomnier JFK, la vérité est qu’il était surtout un homme produit de son environnement – l’élite occulte. En tant que membre de ce groupe d’exception, il s’est mêlé au côté sombre d’Hollywood et a été impliqué dans le monde horrible des esclaves MK et des dresseurs.

Pourtant, à un niveau professionnel, Kennedy est allé contre les intérêts de l’élite à plusieurs occasions en tentant de contrer la CIA, la Réserve Fédérale, le complexe militaro-industriel et les grandes compagnies pétrolières. Il a réellement pris des mesures audacieuses pour limiter les pouvoirs d’organisations qui agissent dans un secret total et qui ne rendent absolument aucun compte de leurs actes au public. Il est allé contre le gouvernement de l’ombre qui travaille dans l’obscurité et peu après il a été assassiné en pleine lumière.

Cinquante ans après, la théorie officielle est qu’un tireur solitaire a tué Kennedy. Est-ce plausible ? Dans les décennies qui ont suivi, l’effrayante malédiction Kennedy a continué, décimant les membres les plus éminents de la famille. La dynastie Kennedy a-t-elle été bannie par l’élite occulte ?

La dernière partie de l'article examinera l’assassinat de JFK, sa signification occulte et la destinée du reste de la dynastie Kennedy.

La vie cachée des Kennedy : la dynastie décimée (partie III)

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La mort de John F. Kennedy est la conspiration la plus voyante de l’histoire américaine. L’assassinat de son frère Robert F. Kennedy a été perpétré par un homme qui a admis être un esclave sous contrôle de l’esprit. « John-John », le fils de JFK à la popularité insensée est mort dans un mystérieux accident d’avion. La « malédiction Kennedy » était-elle en réalité un moyen d’écarter les Kennedy du pouvoir ?

Comme discuté précédemment, la courte présidence de John F. Kennedy fut pleine de confrontations avec des groupes puissants dont la Réserve Fédérale, la CIA et les grandes compagnies pétrolières. Plusieurs choix des Kennedy semblent avoir été des efforts conscients pour ramener pouvoir et influence aux mains d’un gouvernement démocratiquement élu, en l’enlevant à l’élite agissant en tant que gouvernement secret.

La famille Kennedy, dynastie américaine dont la richesse et le pouvoir montrèrent une rapide expansion, avait le potentiel et le soutien populaire pour rester longtemps au pouvoir à Washington. Une longue liste d’étranges décès et d’étranges événements ont cependant contrarié en permanence le règne des Kennedy en Amérique. La fameuse « malédiction Kennedy » comporte de nombreux et mystérieux assassinats et « d’accidents » suspects, mais le plus notoire est l’assassinat de JFK.

JFK tué par un bouc-émissaire

John F. Kennedy a été assassiné à Dallas, au Texas, le vendredi 22 novembre 1963 à 12h30. Il a reçu une première balle dans la gorge, une autre en haut du dos et une autre à la tête. Lee Harvey Oswald, employé au Dépôt des livres scolaires texans, bâtiment à partir duquel les coups de feu auraient été tirés, a été arrêté et inculpé de meurtre. Oswald a nié avoir tiré sur quiconque et a prétendu être un bouc-émissaire. Voici une courte vidéo où il déclare être un bouc-émissaire :

 https://www.youtube.com/watch?v=_ZYAIiErTNg&feature=youtu.be

Après la mort de JFK, la Commission Warren a été mise en place par le successeur de Kennedy, Lyndon B. Johnson, pour enquêter sur l’assassinat. Il est important de noter que Johnson s’était continuellement opposé aux nombreuses politiques fondamentales de Kennedy et qu’il en a aboli de nombreuses quand il l’a remplacé.

De plus, l’une des principales figures de la Commission, Allen Dulles, l’ex-directeur de la CIA, avait été mis à la porte par JFK. C’est en partie pour ces raisons que la crédibilité et les conclusions de la Commission Warren sont toujours fortement contestées aujourd’hui.

La Commission a conclu que l’assassin de JFK était Lee Harvey Oswald, un tireur solitaire à problèmes psychologiques, qui s’est révélé aussi être communiste.

Il apparaît pourtant qu’Oswald a été animé d’une hostilité majeure envers son environnement. Il ne semble pas avoir été capable d’établir des relations sensées avec les autres gens. Il était en perpétuelle insatisfaction du monde autour de lui. Longtemps avant l’assassinat il exprimait sa haine de la société américaine et participait à des manifestations en ce sens.

Sa recherche de la conception d’une société parfaite était ruinée dès le départ. Il revendiquait une place dans l’histoire – un rôle de « grand homme » qui serait reconnu comme ayant été en avance sur son temps. Son investissement dans le marxisme et le communisme semble avoir été un autre facteur important de sa motivation.

Il a aussi démontré une capacité à agir de manière résolue et sans considération pour les conséquences quand un tel acte ferait avancer son objectif du moment. En dehors de cela et des nombreux autres facteurs qui ont pu former le caractère de Lee Harvey Oswald, est apparu ici un homme capable d’assassiner le président Kennedy.

Rapport de la Commission Warren, chapitre 7 : questions sans réponse

Le passé d’Oswald est extrêmement nébuleux et certains de ces aspects pourraient être une pure fabrication. La Commission a établi que pendant les années précédant l’assassinat il faisait des boulots mal payés qui ne duraient jamais plus de quelques mois. Il se débrouilla néanmoins pour quitter les USA et aller vivre en Russie où il apprit le russe, avant de revenir en Amérique avec une épouse russe. Il aurait adopté des visions marxistes à son retour de Russie tout en allant d’emploi en emploi et ensuite se serait saisi d’un fusil pour tuer le président des US.

Dans les années suivant la Commission Warren, de nouvelles informations ont fait surface concernant Oswald, dont beaucoup s’orientent vers l’idée qu’il était en fait un agent du gouvernement. Plusieurs sources ont révélé qu’Oswald était en contact permanent avec des agents du FBI et de la CIA. On a même découvert qu’il s’occupait d’une organisation « pro-communiste » dans le même bâtiment que celui des bureaux d’agents du gouvernement.

L’adresse manuscrite sur l’une des brochures d’Oswald sur « Fidélité pour Cuba » était « 544 Camp Street », de la main d’Oswald lui-même semble-t-il. L’adresse était dans le « Bâtiment Newman » qui a abrité d’octobre 1961 à février 1962 un groupe militant anti-Castro, le Conseil Révolutionnaire Cubain.

Au coin de la rue mais situé dans le même bâtiment, avec une entrée différente, il y avait l’adresse 531 Lafayette Street – adresse de « Guy Banister associés », agence de détectives privés dirigée par un ancien agent du FBI, Guy Banister.

Le bureau de Banister participait à des activités anti-Castro et à des enquêtes privées dans la région de la Nouvelle-Orléans (un dossier de la CIA indiquait qu’en septembre 1960, la CIA avait envisagé « d’utiliser Guy Banister Associés pour une réunion du renseignement étranger, mais qu’elle a finalement abandonné l’idée »)

– 544 Camp Street et événements reliés, House Select Comité sur les Assassinats – Appendice aux auditions, vol.10, 13, pp. 123–4.

On a aussi découvert qu’Oswald était en contact avec l’associé de Guy Banister, David Ferrie. Selon Victor Marchetti, adjoint exécutif du directeur-adjoint de la CIA, Ferrie avait aussi des liens avec la CIA. Moins d’une semaine après que les médias aient rapporté que David Ferrie était interrogé pour ses liens avec Lee Harvey Oswald, il fut retrouvé mort dans son appartement en d’étranges circonstances.

Comme de nombreux autres bouc-émissaires contrôlés par l’élite, Oswald a été « réduit au silence » avant même son procès. Il a été tué par un homme en lien avec la mafia nommé Jack Ruby (raccourci pour Jacob Leon Rubenstein) pendant son trajet vers le tribunal.

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La photo légendaire de Jack Ruby qui tire sur Lee Harvey Oswald. Des millions de spectateurs ont vu l’événement télévisé en direct.

La première explication de Ruby pour le meurtre était que la mort d’Oswald épargnerait « à Mme Kennedy l’embarras d’un procès ». Le temps passant, une information fit cependant surface que Jack Ruby était en fait un agent engagé pour « achever » Lee Harvey Oswald parce que son travail de bouc-émissaire était terminé. Le House Select Comité, créé en 1976 pour enquêter sur les assassinats de Kennedy et de Martin Luther King, a noté que plusieurs infractions à la sécurité ont permis un accès facile à Jack Ruby pour tuer Oswald.

Le comité fut troublé par le fait que les portes étaient apparemment non verrouillées sur le trajet de l’escalier et qu’on avait enlevé peu de temps avant le meurtre les gardes de sécurité de la zone du garage la plus proche de l’escalier…Il y a aussi une preuve que le département de la police de Dallas a caché des informations pertinentes de la Commission Warren concernant l’entrée en scène de Ruby pendant le transfert d’Oswald.

En mars 1965, un an après sa condamnation, Jack Ruby fit un bref discours télévisé et déclara :

« Tout ce qui se rapporte à ce qui s’est passé n’a jamais fait surface. Le monde ne saura jamais les faits exacts sur ce qui est arrivé, mes motivations. Ceux qui avaient tant à gagner et qui avaient un motif ultérieur pour me mettre dans ma position actuelle, ne laisseront jamais transparaître les faits réels dans le monde ».

Quand un journaliste lui demanda, « Ces gens sont-ils dans des positions très élevées, Jack ? », il répondit « Absolument ».

Selon un article du Sunday Times londonien, Ruby a dit peu de temps avant de mourir au psychiatre Werner Teuter que l’assassinat était « un acte pour renverser le gouvernement » et qu’il savait « qui avait tué le président Kennedy ». Il ajouta : « Je suis fichu. Je ne veux pas mourir. Mais je ne suis pas fou. J’ai été victime d’une machination pour tuer Oswald ».

Ruby est mort d’un cancer des poumons peu de temps après ces déclarations. Selon le shérif-adjoint de Dallas, Al Maddox, Ruby soupçonnait qu’on lui aurait injecté des cellules cancéreuses [?].

« Ruby m’a dit qu’il savait, « Eh bien, ils m’ont fait une piqûre pour le rhume ». Il a dit que c’était des cellules cancéreuses. C’est ce qu’il m’a dit. J’ai dit qu’il ne devait pas croire à ces conneries. Il a dit, « J’en suis bougrement sûr ! »

Puis un jour quand je m’apprêtais à partir, Ruby m’a serré la main et j’ai senti un morceau de papier dans sa paume…dans cette note il disait que c’était une conspiration et il disait…si vous gardez les yeux ouverts et fermez votre bouche, vous apprendrez beaucoup. Et ce fut la dernière lettre que j’ai eu de lui ».

– Marrs, Jim (1989). Crossfire: The Plot that Killed Kennedy [Tirs croisés : Le complot qui a tué Kennedy]

Bien que des détails spécifiques autour de l’assassinat de JFK et ceux qui y étaient impliqués, il restera à jamais nébuleux, mais en revenant en arrière et avec une vision d’ensemble, les choses peuvent devenir un peu plus claires.

Après des dizaines d’années de données et de révélations nouvelles, il est bien certain d’après les preuves disponibles que l’assassinat de JFK était commandité par des figures de haut niveau à l’aide d’actes de bouc-émissaires. Finalement, tous ceux qui se sont trouvés impliqués avec l’assassinat sont morts peu de temps après les faits.

Les vrais coupables de l’assassinat, l’élite occulte, ceux qui gouvernent le pays par un gouvernement de l’ombre, n’ont jamais été accusés. Cependant plusieurs chercheurs ont démontré que la mort de JFK était plus qu’un assassinat politique : c’était un rituel occulte dans le but de consolider le pouvoir occulte de l’élite, traumatiser les masses et marquer la nouvelle ère de l’histoire américaine.

Le meurtre du Roi

En examinant l’assassinat de JFK à travers les yeux des sociétés secrètes – qui attachent une énorme importance au rituel, au symbolisme et à la numérologie – des faits puissants et indéniables ressortent. Selon des chercheurs en occultisme, la mort de JFK était la reconstitution extrême et à grande échelle de l’une des plus importantes mythologies de la franc-maçonnerie : le meurtre d’Hiram Abiff.

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Représentation d’Hiram Abiff, parfois amalgamé avec Hiram, roi de Tyr, dans son cercueil, entouré des trois assassins.

Dans la franc-maçonnerie, les initiations au 3ème degré impliquent de rejouer le meurtre de sa plus importante figure, Hiram Abiff, par trois « voyous ». Comme Hiram Abiff, JFK a reçu trois coups – à la gorge, à la poitrine et à la tête. Durant une initiation au 3ème degré, les franc-maçons mettent en scène un drame rituel où le candidat joue le rôle d’Hiram Abiff qui est tué par trois voyous. Voici la transcription du rituel.

« Notre Grand Maître, Hiram Abiff ! » s’exclame le 1er voyou (Jubela); c’est l’homme-même que je voulais voir ». [Saisissant en même temps le candidat à la gorge, et le secouant avec violence.] « Donne-moi la phrase du Maître Maçon ou je te tue ! » L’animateur répond, « Je ne peux te la donner maintenant, mais si vous attendez jusqu’au rassemblement de la Grande Loge à Jérusalem, si vous êtes reconnu méritant, vous la recevrez, sinon impossible ».

Le voyou porte alors au candidat un coup à la gorge avec une gouge de 60 cm, lequel s’enfuit par la porte ouest, où il est accosté par le deuxième voyou, Jubelo, avec encore plus de violence et sur son refus d’accéder à sa requête, il lui porte un coup sévère à la poitrine avec une équerre ; le candidat tente de s’échapper par la porte à l’est, où il est assailli par le troisième voyou, Jubelum, avec toujours plus de violence et sur son refus d’accéder à sa requête, le voyou lui donne un coup violent de marteau sur la tête, qui fait tomber le candidat au sol ; après quoi l’un d’eux s’exclame, « Que faisons-nous ? Nous avons tué notre Grand Maître, Hiram Abiff ! »

– William Morgan, Illustrations of Masonry

La fusillade a eu lieu à Dallas, sur la Dealey Plaza, à quelques kilomètres seulement du 33ème degré de latitude [à 32,77861° N]. Ce fait géographique est primordial dans le symbolisme maçonnique car le 33ème degré est le plus élevé dans le rite écossais de la franc-maçonnerie. C’est très probablement pour cette raison que la rivière proche est nommée Trinity River.

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Une vue en 3D de la Dealey Plaza. Sa conception entière est basée sur le nombre 3.

Considérée comme étant « le berceau de Dallas », la Dealey Plaza présente un obélisque (monument maçonnique) surmonté d’une torche d’illumination.

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Alors que beaucoup de gens pensent que cet obélisque a été érigé à la mémoire de JFK, c’est en réalité un monument maçonnique construit en 1940.2971523933_affabdb7d9
À la base de la plaque du bas est mentionné que la Dealey Plaza est le site de la première « Loge fraternelle » de Dallas, qui est une loge maçonnique

Le site du meurtre de JFK était donc extrêmement significatif dans le symbolisme maçonnique. Il se trouve au 33ème degré de latitude, près de la rivière Trinity, sur la Dealey Plaza – site orné d’un obélisque maçonnique. (Fait intéressant à noter : la première bombe nucléaire a explosé exactement sur le 33ème degré de latitude. L’emplacement se nommait site Trinity…et un obélisque maçonnique identifie aujourd’hui la zone.)

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L’obélisque du site Trinity est situé sur le 33ème degré de latitude.

Le meurtre du Roi rituel a été accompli sur un autre site Trinity situé à Dallas, Texas, à environ 16 km au sud du 33ème degré de latitude nord entre la rivière Trinity et le triple passage souterrain de la Dealey Plaza. La Dealey Plaza était le site du premier temple maçonnique de Dallas. À cet endroit, connu à l’époque des cow-boys du 19ème siècle comme la « Bloody Elm Street » [rue de l’orme rouge, ou orme sanglant], le leader mondial qu’on surnommait le « Roi de Camelot », le président John Fitzgerald Kennedy, a été abattu.

Une photo très médiatisée, devenue peut-être le symbole-clé de l’énigme de la mascarade Kennedy, est apparue immédiatement à la suite de l’assassinat : la photo de trois « clochards » en détention officielle, qui furent inexplicablement relâchés et jamais identifiés, bien que des soupçons sur leur réelle identité aient atteint son paroxysme parmi les enquêteurs.

Cette photo est l’accompagnement rituel de la masse sombre dans la cérémonie d’immolation d’un roi, la griffe caractéristique d’un meurtre maçonnique, l’apparition de Jubela, Jubelo et Jubelum, les trois « indignes acteurs » du temple burlesque, « qui ne seront pas reconnus responsables ». Ce symbolisme rituel est nécessaire pour l’accomplissement de ce que James Shelby Downard et moi avons décrit dans la première édition de Apocalypse Culture, comme l’intention alchimique de tuer le « Roi de Camelot ».

« … Le but ultime de cet assassinat n’était ni politique ni économique mais de la sorcellerie : car le contrôle du rêve mental et le déploiement de ses forces représentent la force omnipotente de ce complet scénario de mensonges, de cruauté et d’avilissement. Quelque chose est mort chez les américains le 22 novembre 1963 – nommons-le idéalisme, innocence ou quête d’une excellence morale. C’est la transformation des êtres humains qui est l’authentique raison et le mobile du meurtre de Kennedy… »

Le massacre apparemment fortuit et insensé du président, la semaine précédant Thanksgiving, avec sa tête qui explose dans les images du film maintenant célèbre de Zapruder , est l’indication d’une entrée de l’humanité dans ce que David Cronenberg nommait les « Nouveaux Temps Sauvages ».

La recherche des trois assassins est devenue une aventure sans queue ni tête. C’est un mystère maçonnique à plusieurs magnitudes au-dessus des solutions politiques banales, CIA-Mafia-Anti-Castro-KGB-droite texane,etc. etc. qui a été mis en avant par divers livres et films qui parfois ne servent qu’à embrouiller et nous démoraliser tous un peu plus.

– Michael Hoffman III, Secret Societies and Psychological Warfare

Il est important de noter que certaines têtes les plus importantes de la Commission Warren, qui ont conclu que la mort de JFK était le résultat d’un tireur solitaire, Oswald, étaient des franc-maçons de haut niveau.

Il est aussi intéressant de noter que le ministre de la justice de la cour suprême, Earl Warren, était lui-même un franc-maçon du 33ème degré, et qu’il a été Grand Maître de Californie de 1935 à 1936. Il était aussi potentat du sanctuaire Aahmes et officier de deux loges de rite écossais à Oakland en Californie. Il faisait également partie du Bohemian Club, et il a fait plusieurs discours au Bohemian Grove, situé au nord de San Francisco, dans la petite ville boisée de Monte Rio en Californie.

Sa commission était remplie de franc-maçons. Gerald R. Ford, J. Edgar Hoover et Allen Dulles étaient des franc-maçons du 33ème degré aussi. Abraham Zapruder lui-même était un franc-maçon du 32ème degré et après l’assassinat, il a été élevé au 33ème degré pour son rôle dans le plan de l’assassinat.

Les autres franc-maçons de haut grade impliqués directement dans le meurtre de JFK comprenaient Lyndon Baines Johnson et George Bush Sr, tous deux franc-maçons du 33ème degré, et Bush Sr appartient aussi à la société occulte Skull & Bones de l’université de Yale.

– Kentroversy Papers, “Dealey Plaza: Esoteric Freemasonic Symbolism in the Death of JFK”

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La pierre tombale de JFK repose près de la Flamme Éternelle – symbole de l’élite occulte et de sa torche de l’illumination.
Destruction de l’héritage

Après la mort de JFK, il y avait toujours des membres de la famille Kennedy qui avaient le potentiel de garder la famille royale d’Amérique au pouvoir. Le premier était le frère de JFK, Robert F. Kennedy. Il avait un nom, une vision, l’expérience et l’élan pour facilement devenir le président des US. Son ascension au pouvoir fut cependant cassée encore plus rapidement que celle de son frère.

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RFK avec Martin Luther King.

Bien que vivant dans l’ombre de son frère, Robert F. Kennedy (connu aussi comme Bobby ou RFK) prenait une part importante à la présidence de JFK. En tant que 64ème procureur général américain, RFK était le plus proche conseiller du président et il exerçait une autorité étendue sur chaque ministère du cabinet. L’Associated Press l’avait même surnommé « L’homme n°2 de Washington ».

Quelques années après l’assassinat de JFK, Bobby Kennedy se lança dans la course à la présidence comme candidat du parti démocrate. Les thèmes et politiques annoncés par RFK n’étaient pas juste la continuation du travail de son frère, ils allaient au-delà.

Le programme de RFK annonçait une justice raciale et économique, la non-agression en politique étrangère, la décentralisation du pouvoir et une amélioration sociale. Il était particulièrement populaire parmi les Noirs et les communautés amérindiennes et parlait souvent des « marginaux », des démunis et des exclus.

Le 5 juin 1968, juste après avoir gagné les primaires de Californie, qui lui assurait sa place de présidentiable, RFK fut abattu de trois balles par Sirhan Sirhan, un palestinien de 24 ans.

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Photo d’identification de Sirhan Sirhan

Lawrence Teeter, l’avocat de l’assassin, déclara que Sirhan était sous influence hypnotique quand il fit feu en 1968 sur Robert F. Kennedy. Teeter mentionna même que Sirhan était un produit du programme de la CIA MK ULTRA et que des techniques de contrôle de l’esprit furent utilisées pour contrôler Sirhan. L’avocat de Sirhan ajouta plus tard que Sirhan avait été programmé sous hypnose pour faire une diversion à l’assassin réel et que Sirhan serait facilement tenu responsable de l’assassinat parce qu’il est arabe. Selon les documents du procès :

Sirhan  » était le participant involontaire dans les crimes commis parce qu’il était soumis à une programmation sophistiquée d’hypnose et de techniques d’implantation de la mémoire qui le rendaient incapable de contrôler consciemment ses pensées et actes à l’époque où les crimes furent commis. »

Sirhan, aujourd’hui âgé de 67 ans est toujours derrière les barreaux et reste l’un des plus évidents bouc-émissaire MK qui ait été utilisé par l’élite occulte pour accomplir son agenda.

John F. Kennedy Jr.
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Le salut de John F. Kennedy Jr. à son père décédé sur une photo emblématique qui restera éternellement gravée dans l’histoire américaine.

Les américains tombèrent amoureux de John F. Kennedy Jr (connu aussi comme John-John), quand il fut photographié petit garçon en train de jouer sous le bureau de son père. En tant qu’adulte, John-John fut une célébrité accomplie, avec un genre de popularité qui n’était rivalisée que par la famille royale britannique. En très peu de temps il raviva à lui tout seul la Kennedy-mania des années 60.

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Pendant les années 80 et 90, John-John fut une célébrité et un sex-symbol américains.

Ambitieux, s’exprimant bien, bel homme et à l’aise avec les projecteurs, John-John fut identifié par beaucoup comme l’homme qui ramènerait les Kennedy à la Maison Blanche. On demanda plusieurs fois en public à Kennedy s’il était intéressé à marcher dans les pas de son père en choisissant la carrière politique, il répondait qu’il refusait pour l’instant, mais qu’il ne l’écartait pas dans l’avenir. En 1999, Kennedy fut considéré comme le favori pour le siège du sénat new-yorkais laissé vacant par Daniel Patrick Moynihan.

Peu de temps après cette percée politique, John-John mourut avec sa femme dans un accident d’avion. De nombreux observateurs affirmèrent que les événements entourant l’accident étaient suspects et que l’affaire était étouffée. Un article du Sunday Herald de février 2001 décrit la « disparition » mystérieuse d’un film de longue durée et de photos de l’accident.(…)

Cette mort tragique, qui stupéfia et traumatisa de nouveau les masses, fit s’envoler les espoirs de présidence d’une deuxième génération Kennedy.

La malédiction Kennedy

Ci-dessous se trouve une liste des principaux événements considérés comme faisant partie de la « malédiction Kennedy ». Bien qu’il soit peu vraisemblable que chacun de ces événements soit le résultat d’une conspiration contre la famille, il est difficile d’ignorer la puissante synchronicité, autrement dit les « importantes coïncidences » en lien avec les Kennedy.

1941— On a souvent attribué à Rosemary Kennedy un problème mental. Certaines sources ont prétendu qu’elle souffrait de maladie mentale, comme la dépression et la schizophrénie. En raison de ses sautes d’humeur violentes et graves qui augmentaient, son père, Joe senior s’est arrangé en secret pour qu’elle subisse une lobotomie. Laquelle a au contraire détérioré ses facultés cognitives et il en a résulté pour Rosemary un internement continu jusqu’à sa mort en 2005.

12 août 1944— Joseph P. Kennedy, Jr. meurt dans l’explosion de son avion au-dessus du Suffolk en Angleterre.

13 mai 1948— Kathleen Cavendish, marquise d’Hartington, décède dans un accident d’avion en France.

23 août 1956— Jacqueline Bouvier Kennedy donne naissance à une fille mort-née, Arabella.(Bien qu’elle soit enterrée au cimetière d’Arlington à côté de ses parents avec une plaque où l’on lit « Fille », ses parents avaient l’intention de la prénommer Arabella)

9 août 1963— Patrick Bouvier Kennedy meurt deux jours après une naissance prématurée.

22 novembre 1963— Le président John F. Kennedy est assassiné à Dallas, Texas. Lee Harvey Oswald est accusé du crime, mais est tué par Jack Ruby deux jours plus tard avant le procès. Le FBI et la commission Warren ont conclu officiellement qu’Oswald était un assassin solitaire. Mais un autre comité a conclu que ces enquêtes étaient faussées et que Kennedy a probablement été assassiné suite à une conspiration.

19 juin 1964— Le sénateur Edward M. “Ted” Kennedy est impliqué dans un accident d’avion dans lequel l’un de ses assistants et le pilote trouvent la mort. Il est extrait de l’épave et passe des semaines à l’hôpital pour guérir d’une fracture du dos, d’un poumon transpercé, de côtes cassées et d’hémorragies internes.

5 juin 1968— Le sénateur Robert F. Kennedy est assassiné par Sirhan Bishara Sirhan à Los Angeles à la suite immédiate de sa victoire dans les primaires à la présidentielle de Californie. Sirhan a été reconnu coupable du meurtre et est condamné à la prison à vie.

18 juillet 1969— la voiture de Ted Kennedy fait une chute dans un ravin sur l’île de Chappaquiddick, et sa passagère, Mary Jo Kopechne, y laisse sa vie. Lors de sa déclaration télévisée du 25 juillet, Ted Kennedy dit qu’il s’est demandé la nuit de l’accident si une étrange malédiction n’était pas suspendue au-dessus des Kennedy.

13 août 1973— Joseph P. Kennedy II était le conducteur de la voiture qui a eu un accident et a laissé sa passagère, Pam Kelley, paralysée.

25 avril 1984— David Anthony Kennedy meurt d’une overdose de cocaïne et de Démérol dans sa chambre d’hôtel de Palm Beach en Floride.

31 décembre 1997— Michael LeMoyne Kennedy décède dans un accident de ski à Aspen, Colorado.. Kennedy était soupçonné de viol sur une affaire de baby-sitter âgée de 14 ans.

16 juillet 1999— John F. Kennedy, Jr. meurt quand son avion s’écrase dans l’Atlantique au large de Martha Vineyard en raison d’une erreur de pilotage. Sa femme et sa belle-sœur sont tuées aussi.

– Wikipedia, « La malédiction Kennedy »

En Conclusion

Cette série sur les Kennedy a retracé l’arrivée au pouvoir de la dynastie, son orientation politique, son immense popularité et sa chute violente. Passer en revue la montée et le déclin de cette famille puissante révèle aussi de nombreuses caractéristiques-clé de l’élite occulte, son modus operandi, et l’étendue de son pouvoir.

En apprenant la vérité sur les Kennedy, nous pouvons voir comment l’élite occulte utilise des bouc-émissaires et des assassins sous contrôle de l’esprit pour perpétrer des meurtres ; contrôle et influence l’application de la loi, les hommes politiques et les commissions fédérales ; et manipule les médias pour embrouiller les gens. Et nous pouvons voir comment l’élite occulte continue d’opérer dans l’ombre, comme elle le fait depuis des siècles.

Pourquoi l’élite occulte a-t-elle détruit la famille Kennedy ? Étaient-ils des étrangers dans le cercle fermé des lignées de l’élite ? Leur ascension au pouvoir était-elle un accident qui n’était pas supposé se produire ? Les Kennedy se sont-ils retournés contre leurs maîtres en essayant d’apporter leur propre style de gouvernement ?

Quel que soit le cas, le réel antagonisme opposant la famille Kennedy et ceux qui les ont décimé s’est produit à un niveau supérieur. Malgré leurs défauts, il y a eu quelque chose des Kennedy qui a apporté une lumière, un espoir et de la chaleur aux masses.

En ce sens, ils représentaient l’exact contraire de l’élite occulte qui crée l’obscurité, le désespoir et la cruauté. C’est pour cette raison que les Kennedy – ainsi que tant d’autres qui ont apporté lumière et espoir aux masses – ont été tués.

Aujourd’hui, tout ce qui reste de la dynastie Kennedy est la flamme éternelle de la pierre tombale de JFK, une source de lumière qui représente en fait la noirceur de ceux au pouvoir.

Source : Vigilant Citizen

Traduction : BistroBarBlog


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