Jean-Pierre Petit est un scientifique hors norme, précurseur de la MHD, auteur de nombreux livres, il a eu le courage de mettre sa carrière en danger pour s'engager dans une quête de vérité sans compromis, quand tant d'autres ont préféré se taire et fermer les yeux.

Après des années de combat courageux, et la sortie de son dernier livre "Ovni et armes secrètes américaines", publié chez Albin Michel, cette personnalité rare de l'ufologie française est quelque peu désabusée de constater l'apathie dans laquelle a plongé la population en dépit de ses appels répétés. Acculé par une amende contractée lors d'un procès, il s'interroge : doit-il jeter l'éponge ?

Pourtant la passion est toujours là. Il nous livre ici ses dernières réflexions concernant des faits que les médias ont cachés, et qui pourraient bien expliquer la terrible et incompréhensible tragédie du Koursk.

À la mémoire de l'équipage du sous-marin nucléaire Koursk

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Le 25 septembre 2003, paraissait un article signé Dimitry Filmonov. Vous pourrez le récupérer dans
son intégralité sur l'URL : http://www.murman.ru/kurskmem/articles/norwaye.htm et sa traduction française sur mon site : http://www.jp-petit.com/Koursk/Koursk1.htm

L’article s’intitule : “Un sous-marin de la classe Los Angeles serait-il responsable de la disparition du Koursk ? Les autorités de Russie et d'Amérique sont tombées d'accord pour cacher la vérité.

Afin de vous éclairer sur la version de Dmitry Filimonov, voici quelques passages parmi les plus révélateurs de ce texte édifiant.

“Ce cliché a été pris par un satellite espion russe le 19 août 2000 à partir d'une altitude de 40 kilomètres. Il montre la base norvégienne de Haakonsvern, située sur la côte du fjord de Grimstad, dans la province de
Hordalan, à neuf kilomètres au sud de Bergen.

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Cette base est capable de recevoir des navires de taille modeste, comme des frégates, non des sous-marins.
Le 19 août un sous-marin de la classe Los Angeles accosta à Haakon svern, non loin d'une frégate de la classe Oslo.

Le sous-marin s'amarra sur la digue et non dans le dock puisque, nous le répétons, cette base n'a pas été conçue pour accueillir des sous-marins, et a fortiori des sous-marins nucléaires. On suppose que le nom de ce sous-marin est Memphis ou Toledo.

Ces deux-là sont des submersibles de la classe Los Angeles, lesquels mesurent 109,7 mètres de long et
10,1 mètres de large et déplacent 6000 tonnes. Le navire était venu pour procéder à des réparations, son étrave ayant subi des dommages considérables. (...) Le revêtement du sous-marin, mélange de caoutchouc et de céramique était arraché et "pelé comme la peau d'une banane".

La réparation s'étendit sur 8 jours. Dans l'après- midi du 27 le bateau quitta ce mouilllage et gagna la côte Anglaise, à Southampton où il bénéficia de nouveaux travaux de réparation dans un dock fermé. (...) Le Koursk et un sous-marin de la classe Los Angeles sont entrés en collision le 12 août.

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Le choc provoqua la détonation de munitions située dans le compartiment de proue du sous-marin russe, qui coula. Nous savons, et cela a été enregistré par un de nos satellites de reconnaissance que se trouvait à proximité un objet ayant l'allure d'un sous-marin se déplaçant à vitesse réduite. (...) Le directeur de la CIA arriva à Moscou pour étouffer l'affaire.

Les deux parties se mirent d'accord pour cacher la vérité et ainsi prévenir tout dérapage de la situation. Les photographies concernant la base navale de Haakonsverne furent classées "Top Secret". (...) Bien sûr, ce n'est qu'une version de l'affaire mais, considérant ce qui a été établi plus haut on peut considérer ceci comme important.

Nous ne publions pas cette photo du "tueur du Koursk" pour déclencher un conflit. Nous pensons seulement que le public doit être informé, à la fois en Russie et aux USA.”

Fin de citation.

Collision ou affrontement ?

S'agit-il simplement d'une collision ? Qui irait croire une chose pareille ? La Mer de Barentz est peu profonde (170 mètres maximum). Elle est exempte de reliefs pouvant fournir de faux échos.

On veut bien que lorsqu'une grande puissance comme la Russie se livre à des manoeuvres près de chez elle, hors de ses eaux territoriales les autres nations aient tendance à y envoyer leurs propres unités pour essayer de ramasser quelques informations. Mais de là à envisager une collision toute bête entre deux mastodontes de cette taille, il y a un pas.

Rencontre avec Michel C.

En 2002 un journaliste Français, Michel C. me contacta. Il souhaitait effectuer une enquête sur le Koursk dont on avait renfloué l'épave après avoir sectionné toute sa partie avant. Les Russes étaient a
priori d'accord pour que cette enquête soit faite par une télévision étrangère .

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Michel C. voulant avoir mon avis, me communiqua les informations dont il disposait.

1- Des traces de collision, de ripage, avaient été observées sur la coque du Koursk, éventrée par une explosion qui avait pris naissance à l'intérieur étant donné la façon dont les tôles étaient tordues, vers l'extérieur.

2- Deux explosions avaient été ressenties au moment de la catastrophe à deux minutes l'un de l'autre, la seconde étant beaucoup plus forte. Les explosions ont été enregistrées par une station sismographique
norvégienne.

3- Le croiseur Amiral Pierre le Grand, un navire à propulsion nucléaire de la classe Kirov, lorsque le naufrage (rapide) du Koursk se produisit, au lieu de s'approcher du lieu du naufrage s'en éloigna au contraire.

4- (Si mes souvenirs sont exacts, au lieu du naufrage la profondeur était de 117 mètres. Etant donné la hauteur du submersible, cela met la partie supérieure de sa coque à 90 mètres de la surface.

5- Le sous-marin ne put émettre de signaux de détresse par radio (dans ces cas-là une balise est automatiquement larguée, qui gagne la surface). On aurait retrouvé cette balise, dérivant.

6- La présence de survivants ne fit aucun doute. Des signaux correspondant à des coups donnés contre la coque par les marins furent perçus pendant des jours.

7- Un sous-marin de poche tenta de s'approcher du Koursk, apparemment sans parvenir à s'y arrimer.

8- Le Koursk était équipé de missiles "Granit". Ces missiles font dix mètres de long contre 0,85 m de diamètre et pèsent 3 tonnes. Leur portée est de 550 km. Altitude de croisière : 20.000. C'est un missile antinavires. Il est au départ propulsé par des boosters à poudre, qu'il largue ensuite.

Fiche technique :
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Nom : "Koursk" (Kursk)

Désignation : K 141

Lancement : mai 1994

Entrée en service : 1995

Déplacement : 13.400 à 14.700 t. en surface - 16.400 à 24.000 t. en plongée

Vitesse : 15 noeuds en surface - 28 noeuds en plongée
Dimensions : 154 m de long, 18.2 m de large et un tirant d'eau de 9 m.

Propulsion : deux réacteurs nucléaires VM-5 PWR

Autonomie : 50 jours

Performances en plongée : 600 m (estimation)

Armement : - 24 missiles de croisières supersoniques (Mach 1,6) Chelomey SS-N-19/P-700 Granit capables d'emporter 750 kg d'explosif ou une tête nucléaire de 500 kt (20-55 km de portée). Deux rangées de 12 tubes de lancement inclinés à 40°.

- Missiles ASM Novator SS-N-15 Tsakra d'une portée de 45 km tirés par 4 tubes de 533 rechargeables. Tête nucléaire de 200 KT (Vodopad) ou torpille Type 40 (Veder).

- Missiles anti-navires SS-N-16 Stallions d'une portée de 100 km tirés par 4 tubes de 650 rechargeables. Tête nucléaire de 200 KT (Vodopad) ou torpille Type 40 (Veder).

 

L’épave du Koursk lors de l’opération de récupération
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Rumeurs inquiétantes

Les infos fournies par Michel C. présentaient quelques pans d'étrangeté. On disait qu'un ingénieur atomiste ayant travaillé sur le Koursk (issu des chantiers Rubine) aurait été assassiné et "retrouvé découpé en morceaux".

On disait également qu'une mutinerie se serait produite à bord du Koursk et qu'au moment où les enquêteurs auraient pénétré dans la coque renflouée ils auraient retrouvé l'officier chargé de garder la salle
d'arme, une balle dans la tête.

On se souvient lors des événements que la presse nous rebattit les oreilles avec un thème récurrent :

- Il ne semble pas que les Russes disposent des moyens de sauvetage ad hoc pour venir au secours de l'équipage du Koursk.

Ceci est une extraordinaire foutaise. Tous les sous-marins sont, de nos jours, dotés d'équipements individuels permettant l'évacuation depuis des sous-marins endommagés, fonctionnant jusqu'à une profondeur de 180 mètres.

Classiquement ces équipements sont fabriqués par la société Anglaise Beaufort.

Opération de sauvetage
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Dès que la salle d'évacuation est pressurisée, le sang des personnes présentes commence à se gorger d'azote. Mais si ces gens sont assez rapides, tout se joue en quelques minutes. Dès que le marin quitte l'eau profonde l'assimilation d'azote cesse.

Au pire, il y aurait quelques incidents de décompression. En surface les navires disposent de caissons où on peut immédiatement re comprimer les hommes. Avez-vous entendu un journaliste mentionner l'existence de tels équipements ? Non.

Ces gens se contentent de répéter comme des perroquets les dépêches de presse qu'on leur tend. On peut
pourtant supposer que tous les marins du Koursk étaient rodés à une telle manoeuvre.

Pour être précis, le Koursk était super-équipé en matière d'évacuation. A l'arrière de son cockpit étaient logés deux petits sous-marins capables d'accueillir l'ensemble de l'équipage et de le remonter sain et sauf de 600 mètres de profondeur.

Ce système était-il coincé sur à l'explosion du compartiment avant ? Possible, admettons. Mais je me refuse à croire que la déflagration ait pu endommagé les sas situés à l'arrière du submersible.

Poursuivons le raisonnement. Quatre-vingt-dix mètres, c'est une profondeur que peuvent atteindre des plongeurs plongeant simplement à l'air. C'est limite, mais quand il s'agit de sauver des vies, c'est jouable. S'il y avait un sas coincé, il aurait été possible de le décoincer en tirant dessus, de l'extérieur.

Toutes les marines disposent de simples sacs qu'on peut remplir d'air et qui, grâce à la force d'Archimède peuvent déployer des forces d'arrachement considérable. J'ai moi-même arraché des panneaux de cale sur un cargo coulé par 54 mètres de fond en utilisant de simples bidons de 200 litres, descendus au fond puis remplis d'air.12

Il y avait je ne sais combien de bateaux de toutes nationalités autour du Koursk, à commencer par les unités russes. Combien de plongeurs capables d'intervenir sur l'épave, combien d'équipements, y compris des
systèmes de plongée à l'hélium permettant de descendre encore plus profond. Cent ?

Qui ira me faire croire que les Russes soient aussi nuls en plongée ? Mais personne n'a rien tenté, ne s'est approché. Michel C., le journaliste, continue de déployer la suite de ses résultats d'enquête.

- Les tubes lance-torpilles du Koursk auraient subi une modification importante avant ces manoeuvres, pour tirer un engin d'un genre tout à fait spécial. Nom de code : "La Grosse".

NB : Le Koursk est censé posséder huit tubes lance-torpilles capables de lancer plusieurs engins à l'aide de tubes de 650 mm de diamètre. Deux types d'engins pourraient alors être tirés.

Des torpilles conventionnelles, légères, ayant une vitesse de 30 noeuds et une portée de 15 km et des engins "Veder" capables de sortir de l'eau, propulsés par les boosters à poudre, puis de les larguer en plongeant dans la mer, freinés par un parachute pour partir alors à la recherche de leur cible. La portée serait alors de 50 km.

- Etaient présents au moment du naufrage, à bord du sous-marin un Chinois et deux Arabes. Ceux qui ont lu mon dernier livre savent que les Américains ont développé dès le milieu des années soixante-dix une torpille MHD hypervéloce qui, en 1980, atteignait la vitesse de 2000 km/h.

Un tel engin revêt une importance stratégique capitale. En effet l'arme la plus dangereuse en cas de
conflit nucléaire est le sous-marin nucléaire qui, tapi à proximité de la côte ennemie, peut tirer des missiles qui atteindront leurs cibles en quatre à cinq minutes.

Détruire ces plates-formes sous-marines lance-engins constituerait l'acte de guerre initial de toute puissance attaquante. Avec ces torpilles MHD les Américains (dont les sous-marins suivent constamment ceux de
"l'équipe adverse") peuvent atteindre leurs cibles en cinq à six secondes.

Et les Russes ? Ne furent-ils pas dès les années cinquante les leaders en matière de MHD ? Les Américains se sont même offert le luxe d'évoquer leur maîtrise en matière de propulsions MHD sous-marine en produisant
un film "Octobre Rouge" avec Sean Connery.

Savez-vous qui est le conseiller scientifique de Poutine pour toutes les questions militaires ? E.Vélikhov. Et savez-vous qui est Vélikhov, inventeur, en 1964, de l'instabilité MHD qui porte son nom ! Le leader russe dans ce domaine.

Système d’évacuation d’un sous-marin
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En A le marin a revêtu sa combinaison de nylon, qui lui donne un peu l'allure du père Ubu. Sur l'une de ses cuisses, une bouteille d'air pour le gonflage. Sur l'autre un canot pneumatique individuel, replié. Le tout tient dans un container ayant la taille d'un attaché case.

L'officier chargé de la manoeuvre d'évacuation commence par pressuriser la salle (dans le cas du Koursk, sous dix bars).

Les marins, équipés, admettent un peu d'air dans leurs combinaisons, aux chaussures légèrement lestées. Cet air se rassemble dans la partie supérieure en les faisant ressembler à des spermatozoïdes.

Ceci facilite leur station debout. Une valve leur permet, s'ils partent au plafond, de régler leur flottabilité. En B l'officier leur indique l'orifice du sas, ouvert. Un à un ils se placent juste en dessous et ouvrent l'air en grand.

Celle-ci se gonfle (image C) la force d'Archimède les entraîne alors à vive allure vers la surface. La vitesse
peut atteindre trois mètres par seconde (donc une minute et demie pour évacuer le Koursk et atteindre
la surface).

En surface le marin déploie un canot pneumatique auto gonflable où il peut alors prendre place : image D.

Pure spéculation ?

A ce stade, on pouvait spéculer et c'est ce que j'ai fait dans un dossier que j'ai positionné sur mon site l'espace d'une matinée, en 2002. Des lecteurs ont protesté, disant qu'il ne s'agissait là que d'une pure spéculation.

J'avais suggéré que la présence d'un Chinois à bord pourrait s'expliquer si les Russes avaient voulu, à l'occasion de ces manoeuvres, faire devant lui la démonstration des capacités de "La Grosse", une torpille
MHD.

La situation économique de l'URSS est catastrophique et les Chinois payeraient sans doute ces torpilles au poids de l'or, après avoir acquis, paraît-il, quelques "Sqwal", déjà dépassées.

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Rencontre avec les services secrets

La mise en ligne de ce dossier a eu une conséquence imprévue : un appel de la DGSE (services secrets Français). Ces gens proposaient une rencontre qui eut lieu à Paris. Mon livre n'était pas encore paru et
je n'avais donc pas encore lâché tout ce que j'avais appris à Brighton.

Ce qui les intéressait c'était cette torpille MHD Russe. Donnant, donnant (comme en Angleterre, d'ailleurs). Voilà ce que j'ai pu apprendre de ces honorables correspondants qui prétendaient tenir leurs informations d'une branche du KGB hostile à Poutine.

- Le Chinois embarqué à bord du Koursk avait le grade de général. Nous ne savons rien quant à la nationalité des deux Arabes également présents à bord. Ils ont rejoint le submersible par hélicoptère, après que celui-ci se soit éloigné suffisamment de sa base.

Il était effectivement question de tirer devant ces gens une torpille MHD. Mais les services secrets américains étaient au courant. Un sous-marin américain s'est donc approché du Koursk et lui a intimé par
sonar l'ordre de faire surface et de lui remettre ses trois VIP.

Le commandant russe n'a pas obéi à l'ordre. Les Américains ont alors coulé le Koursk, à l'aide d'une
technique bien rodée, mais peu connue du public : le tir au contact.

Cela se pratique depuis le début des années soixante, entre sous-marins. Le sous-marin attaquant se porte au contact de son adversaire. Un revêtement de caoutchouc spécial, très épais, fait office d'amortisseur.

L'attaquant tire alors un engin perforant, un simple obus, à détonation différée. Cela lui donne le temps de
prendre le large avant que l'engin ne soit mis à feu.

En visant la salle des torpilles l'obus fera un dégât considérable, mais comme aucun signal sonar trahissant la course d'une torpille n'aura pu être détecté on peut imputer cela à un "simple accident", à une collision.

La guerre sous-marine est une réalité. Surtout lorsqu'il s'agit de transferts technologiques à forte incidence stratégique. Le sous-marin américain coule le Koursk et prend le large.

Et ensuite ? Les Russes ne craignent qu'une chose : que l'opinion internationale n'apprenne la présence
de ce général Chinois et de ces deux Arabes à Bord. Accessoirement, qu'on découvre l'existence de ces fameuses torpilles MHD, considérées comme Top Secret.

Le croiseur Amiral Pierre le Grand lance donc un ordre sonar qui verrouille à distance toutes les issues du Koursk, met hors service ses dispositifs d'évacuation et de communication.

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Puis le croiseur émet un message à l'attention de tout ce qui navigue en Mer de Barentz : "le premier qui s'approche du Koursk, on le coule". Le Pierre Le Grand s'éloigne du lieu du naufrage. Il y a ensuite tentative de récupération des VIP à l'aide d'un sous-marin de poche.

Pour ce faire les Russes amènent à pied d'oeuvre un navire qui porte deux de ces engins sur son pont. On a eu des images par satellites de tout cela, y compris au moment où ils avaient mis un des mini-submersibles
à l'eau. Résultat de l'opération ?

Ces engins ne pouvaient évacuer que huit personnes. Ce qu'on sait c'est que ça n'a pas pu se faire et qu'il y a eu mutinerie. Le sous-marin de poche s'est éloigné. Quant à la récupération de l'épave "pour des raisons humanitaires" elle a fait sourire tout le monde.

Ca n'est pas pour des raisons techniques que la partie avant a été sectionnée. Il devait subsister dans les restes de ce compartiment torpille des tubes encore chargés avec leurs torpilles MHD. Au fait, ”la Grosse”, quel diamètre ? Un mètre.

Précisions

Une vingtaine de collisions se seraient produites entre sous-marins russes et américains depuis 1960. Par exemple le 30 octobre 1986 un submersible américain de classe Los Angeles a percuté un sous-marin K-219 russe en plein Atlantique.

La collision provoqua un incendie à bord de celui-ci, qui coula. Un "incident" similaire se produisit en août 2000. Au moment où se déroulaient les manoeuvres russes en mer de Barentz au moins trois submersibles
américains étaient présents sur place. Le Memphis, le Toledo et le Sprendid.

Le Memphis, de la classe Los Angeles avait été modifié pour "servir de banc d'essai à des armes avancées".
L'hypothèse d'un abordage a été clairement évoquée dans un numéro de fin août 2000 de la revue Russe Zvatra, proche des milieux du renseignement.

Il y est dit que certaines unités de sous-marins américains possédaient des protections brise-glace, une vitesse accrue, les rendant capables de réaliser des abordages sous de forts angles sans subir de dommages.

La thèse officielle

J’ai été ingénieur d'essai de fusées à poudre à l'ex-SEPR en 1965-1966, quand son centre d'essai était à Istres, Bouches du Rhône. Les propulseurs de grande taille sont assemblés par blocs, fixés entre eux par
une colle appelée "inhibuteur".

Ce produit, relativement élastique, permet de gérer quelque peu les dilatations. Mais un défaut
dans le collage ou une fissure dans un bloc (défaut de fabrication ou "coup de froid") peut entraîner une prise de feu avec accroissement de la surface de combustion, donc de la pression dans la chambre et
finalement explosion.

Il serait donc exclu de mettre à feu un missile propulsé par poudre à l'intérieur de son tube de lancement.
Or, quand il n'est pas mis à feu, un propulseur à poudre est non-dangereux. Ce rapide tour d'horizon incite à douter de la thèse de l'explosion accidentelle d'une torpille dans le compartiment de tir du
Koursk.

Il y a eu deux explosions, détectées et enregistrées par une station sismographique norvégienne, distantes de deux minutes. La thèse officielle est celle de l'explosion accidentelle d'une torpille au cours d'une manipulation, suivie d'un incendie, suivi par une explosion plus forte (celle de la charge de cette torpille ou d'une ou plusieurs torpilles détenues à bord.

Mais on ne saura jamais ce qu'il en a été exactement, les autorités russes ayant estimé que les résultats de l'enquête menée sur l'épave relevaient du secret défense.

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Conclusion

On trouvera à cette adresse : http://www.jp-petit.com/Koursk/Chinois_a_bord.htm une traduction d'un article paru dans le World Daily News du 17 septembre 2003 et qui confirme la présomption d'observateurs chinois à bord du Koursk.

A part ceux qui fréquentent régulièrement mon site, ces informations n'intéresseront personne. Tout cela montre simplement le caractère extrêmement relatif de ce qu'on appelle “la vérité” et le doute qui peut planer sur tout ce qui s'intitule “information”.

Michel C., apparemment, n'a pas fait son film. La vie continue. Je repense au film montrant le début de l'enquête faite sur l'épave du Koursk. On voyait le procureur s'agenouiller et se recueillir en pensant aux victimes. Les parents n'ont pas pu voir celles-ci tout se suite. Pour certain corps, il a sans doute fallu dissimuler les impacts de balles. Qu'est-ce qu'on peut mentir sur cette planète, bon sang...

 

Source : Jean-Pierre Petit/Top Secret N°10

 


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4 Commentaires
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Taz890
Taz890
Nov 8, 2018 7:22 pm

Bonjour, vous pouvez citez votre source pour la technique de collision contrôlée des sous-marins US ?

Angel
Angel
Fév 11, 2016 4:57 pm

Benjamin fulford en avait parlé,il évoquait le fait que le koursk avait été coule intentionnellement pour récupéré ces armes qui aurait servit d en d autre opération sous fausse bannière,cependant je ne sais plus s il avait mentionné les circonstances de cet incident,de plus Jean Pierre petit n est pas… Lire la suite »

DUBOIS
DUBOIS
Fév 10, 2016 7:31 pm

A tous les nouveaux internautes arrivant sur le site de StopMensonges : Vive StopMensonges et Vive les informations sur StopMensonges. StopMensonge indique, propose, diffuse de vraies informations (jusqu’à preuve du contraire) non diffuser car interdit sur les médias traditionnels. Comme StopMensonges et plusieurs autres sites tiens à le souligner :… Lire la suite »

Vivien
Vivien
Fév 10, 2016 10:24 am

Juste pour Info, le tonnage d’un classe LA est deux fois plus faible que celui d’un Oscar II (la classe du Koursk).
Il est donc douteux qu’un collision coule le plus gros des deux en laissant le poids plume en état de partir tranquillement.