À l’occasion de la campagne « Retour des Arbres« , l’association Fern a mis en ligne un court documentaire mettant en avant le rôle essentiel des communautés autochtones dans la préservation des forêts. Intitulé « Enraciner l’espoir », le documentaire est disponible gratuitement en ligne, et nous met sur la voie d’une solution humaine et efficace dans la lutte contre le réchauffement climatique.

500 milliards de tonnes de C02 dont il faut se débarrasser

Véritable enjeu planétaire, le reboisement des forêts à la surface du globe devient chaque jour un peu plus urgent. Habitats naturels de milliers d’espèces, garants de la biodiversité, mais aussi seconds poumons de la planète et acteurs principaux dans l’absorption du dioxyde de carbone présent dans l’atmosphère, les arbres sont essentiels à la vie sur terre. Pourtant, la déforestation fait rage où l’Homme passe, ce dernier s’appropriant les ressources arboricoles ou cherchant simplement à utiliser les terres forestières pour l’agriculture, l’industrie ou l’extension des villes.

Comme le rapport publié par l’association le met en avant, le reboisement des forêts pourrait participer de façon conséquente à la réduction du CO2 présent dans l’atmosphère. Et le défi est de taille : afin d’atteindre les objectifs fixés par les accords de Paris signés en 2015, ce sont pas moins de 500 milliards de tonnes de CO2 qui doivent être réabsorbées. Pour ce faire, les forêts du monde entier restent le moyen le plus sûr de venir à bout de ces émissions : si la totalité des forêts tropicales dégradées étaient aujourd’hui reboisée, le nombre de tonnes de CO2 éliminées serait de 11,1 milliards en un an. Après 60 ans, ce chiffre serait de 666 milliards, estime l’association, de quoi largement atteindre les objectifs fixés par l’accord de Paris.

La communauté en soutien aux arbres

Dans la lutte contre cette décimation des arbres, les communautés autochtones se présentent comme les garants les plus sûrs de forêts diversifiées et en bonne santé. C’est en tout cas les conclusions tirées par l’association Fern, ONG basée à Bruxelles qui œuvre pour la défense des forêts et des droits des communautés locales qui y vivent, qui nous livre un rapport éclairant sur le rôle de ces communautés dans la protection des forêts à travers le monde.

Au Népal, en Écosse ou encore au Brésil, la déforestation est un problème qui fait désormais partie du paysage. Ce sont aussi des endroits où les citoyens se regroupent et s’organisent afin de réparer les dommages causés par l’industrie, l’agriculture et l’exploitation intensive des terres forestières. Pour ces communautés qui s’emparent de la question forestière et environnementale, c’est aussi un véritable cercle vertueux qui se met en place, entre retour à la vie de terres autrefois épuisées et opportunités économiques et de développement jusque là insoupçonnées.

Source: Mr Mondialisation


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1 Commentaire
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Jimbo
Jimbo
Mai 3, 2018 2:26 am

”Après 60 ans, ce chiffre serait de 666 milliards, estime l’association” noté bien le chiffre 666 coincidence ou encore une manipulation pour soutirer de l’argent au eco-sensible?