Toute logique doit obéir à un formalisme correspondant à son contenu. Le document présenté dans cet article révèle l’étendue de la logique tétravalente en donnant la signification des tables principales. Cette logique sert de base pour concevoir un « système de propositions (phrases élémentaires) fermé » capable de traiter toute information de façon analytique, sans aucun algorithme d’apprentissage préalablement conçu par l’être humain. La logique tétravalente est la première logique « qui puisse se refermer sur elle-même », avec un niveau de complexité suffisant pour que ce système logique ne soit pas dépendant d’une intervention humaine pour fonctionner. Il n’y a plus d’erreurs de programmation possibles conduisant à des échecs de traitement de l’information, car la machine fonctionne par elle-même selon la structure mathématique de la logique. La logique tétravalente est la forme minimale qu’une logique doit avoir pour être entièrement cohérente. Utilisée en informatique (software et hardware), en physique et en mathématique, elle ouvre la voix vers de nouvelles solutions à des problèmes encore non résolus. Cette logique offre pour la première fois la possibilité de faire du « calcul propositionnel » alors que jusqu’à présent, les seuls calculs qu’il était possible de faire étaient avec des nombres. La réflexion (pensée) consiste entre autres à faire du calcul propositionnel, mais elle ne se réduit bien sûr pas à cette seule caractéristique. Une calculatrice est à un ordinateur ce qu’un calculateur propositionnel serait à une intelligence artificielle, tout dépend de la fonction à remplir. En poussant l’analogie à l’extrême, une simple calculatrice peut être considérée déjà comme une intelligence artificielle rudimentaire qui ne saurait faire que des opérations arithmétiques.

Ce premier document commence par une redéfinition des éléments de base de la logique bivalente (vrai et faux) pour développer, dans de prochains articles, la structure générale de cette logique étendue.

Le principe d’un calculateur propositionnel pour l’aide à la décision humaine est évoqué, dans son principe, par Garry Kasparov dans la vidéo suivante :

https://youtu.be/B-dISbXeL0k

Le rôle d’une intelligence artificielle basée sur une logique tétravalente doit s’arrêter là où commence celui du libre arbitre de l’être humain. Ceci doit être érigé en principe absolu. Il donne tous leurs sens aux propos de Elon Musk dans la vidéo qui suit.

https://youtu.be/DygmFk4H7lw

Dans de prochains articles, nous verrons comment la logique doit être comprise et quelle est la signification de la structure de cette logique. Il sera également montré à quoi correspond ce qu’on appelle « croyance » et quel rôle cela peut-il jouer dans le cybernétisme d’une sphère spirituelle relative à une planète hébergeant une vie intelligente. La croyance s’identifiera à une catégorie propositionnelle dont la structure mathématique est celle d’un état manifestement turbulent, à opposer à l’état habituelle de pensée représentée par d’autres catégories propositionnelles. Comme dans un écoulement de type turbulent en physique, la turbulence est source de dissipation d’énergie (dégradation) produisant de l’entropie dans le fluide. Il en va exactement de même pour le domaine de la logique, et c’est effectivement la cas dans la réalité physique qui se structure en fonction de la logique tétravalente.

Qu’on attribue l’existence du cosmos à une entité supérieure ou pas, si entité supérieure il y a, il est possible de vouloir attribué l’existence d’une telle logique. Dans ce cas, toute conclusion qui en découle n’est que le pure prolongement de la pensée de cette entité, quelque soit le nom qu’on puisse lui attribué. Il est en découle que la structure mathématique relative à la catégorie propositionelle attribuable à la notion de croyance et celle attribuable à la notion d’absurdité est strictement identique, absurdité dont la valeur logique s’apparente à celle de la valeur « faux » en logique bivalente. En admettant le formalisme de base de cette logique, il n’y a aucune possibilité d’erreur d’interprétation de la logique tétravalente à ce sujet. Seul un libre arbitre peut aller au-delà de cette conclusion basée sur un formalisme mathématique construit sur le sens même de ce qu’est cette logique étendue, avec TOUTES les conséquences que cela implique. Je laisse à chacun le soin de conclure e nrépondant à cette question : qui a le droit d’aller à l’encontre des conclusions d’une logique dont l’existence peut être attribué à une entité supérieure, créatrice de l’univers ?

L’énergie spirituelle de croyance (productrice d’entropie, la logique tétravalente est très explicite à ce sujet) est de nature à aggraver l’état de la sphère spirituelle actuelle et la mener à un point paroxystique. Pourquoi incante-t-on ou prie-t-on avec outrance ? Au nom de quoi ? Certainement pas d’une entité qu’on peut appeler le Divin. L’excès de libre arbitre orienté dans une mauvaise direction se solde à l’époque qu’on appelle apocalypse.


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TAO
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TAO
Août 29, 2017 11:32 pm

Bonjour UN E. La mutation et changement de paradigme que nous vivons est effectivement lié au passage de la bivalence en tétravalence qui permet de résoudre tout problème par une infinité de solution et une ouverture de conscience illimitée ou tout devient possible ici maintenant, c’est scientifiquement prouvé par la… Lire la suite »